Marché immobilier : un niveau d’activité à contre-tendance à Drummondville

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Marché immobilier : un niveau d’activité à contre-tendance à Drummondville
(Photo : Deposit)

IMMOBILIER. Alors qu’un recul des ventes du marché immobilier se poursuit au deuxième trimestre dans plusieurs régions du Québec, Drummondville a connu une hausse de l’activité transactionnelle.

Précisément, selon les plus récentes statistiques de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), Drummondville a enregistré une hausse des ventes de 22 % par rapport au deuxième trimestre de l’an dernier, avec une croissance de 19 % pour les unifamiliales et de 46 % pour les plex. Pas moins de 396 résidences et 41 plex ont été vendus.

Au Québec, l’activité transactionnelle a connu un recul comparable pour toutes les catégories résidentielles. Les ventes de plex ont connu la diminution la plus importante, à 17 % par rapport au deuxième trimestre 2021, tandis que les unifamiliales ont enregistré un recul de 14 % et les copropriétés de 13 %.

Comme dans plusieurs autres agglomérations dans la province, les prix médians demeurent substantiellement plus élevés à Drummondville qu’à la même période en 2021, avec un gain de 19 % (315 000 $) pour les unifamiliales et de 23 % (329 000 $) pour les plex.

Au chapitre des inscriptions en vigueur à Drummondville, elles se sont établies à 133 pour les unifamiliales, une hausse de 40 % comparativement à l’an dernier pour les mois d’avril, mai et juin. Malgré tout, l’inventaire demeure à un niveau très bas.

D’autre part, le délai de vente moyen en jours est relativement stable, passant de 57 au deuxième trimestre de 2021 à 53 au cours des trois derniers mois.

«Le marché immobilier résidentiel québécois se démarque d’un processus rapide de rééquilibrage de marché tel qu’observé dans plusieurs provinces canadiennes, spécifiquement l’Ontario et la Colombie-Britannique. Le marché québécois maintient une activité relativement soutenue, mais limitée par des inscriptions en vigueur qui demeurent à des niveaux historiquement faibles. Les prix continuent donc d’être sous pression, notamment à l’extérieur de la région de Montréal», constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ. «Si les régions périphériques à la RMR de Montréal continuent quant à elles d’enregistrer des conditions de surchauffe importantes, se traduisant toujours par le maintien de niveaux de surenchère élevés et de fortes hausses de prix, d’autres suscitent encore engouement et confiance, offrant des rapports prestations versus prix encore compétitifs tels que les RMR de Trois-Rivières, de Québec et de Saguenay, poursuivant un certain rattrapage des prix», ajoute-t-il.

Partager cet article