AUTOMOBILE. La vente du terrain qui abrite les installations du Super Speedway de Saint-Guillaume a été conclue, le 29 juin, par le groupe d’actionnaires qui en était propriétaire depuis 2018.
Le groupe d’hommes d’affaires qui en a fait l’acquisition ne s’est pas encore fait connaître. Ceux-ci annonceront leurs intentions quant à la future utilisation du terrain au même moment qu’ils dévoileront leur identité a laissé entendre l’ex-propriétaire de l’endroit, Junior Pouliot.
«Nous avons reçu une offre qui nous permettait de récupérer ce que nous avions investi et nous avons décidé de l’accepter. Pour nous, ce n’était pas viable à court et moyen terme et nous avons décidé de vendre. Selon moi, les nouveaux propriétaires vont analyser la situation et ils prendront une décision concernant ce qu’ils feront de l’endroit», a indiqué l’ex-propriétaire.
Le groupe d’actionnaires, représenté par M. Pouliot, a pris la décision de vendre en raison des incertitudes quant à la rentabilité à court et moyen terme de l’endroit et des nombreux investissements à faire pour maintenir les installations en bon état. De plus, la hausse de prix de l’essence et la pénurie de pneus qui affectent l’industrie des courses automobiles ont aussi pesé dans la balance.
«Ça aurait pris des poches très profondes pour continuer à présenter des courses pendant les deux ou trois prochaines années. Nous avons jugé que la rentabilité dans les cinq prochaines années était presque impossible à atteindre. On a préféré passer le flambeau maintenant plutôt que de piger dans nos poches sans savoir jusqu’où ça pouvait aller», a commenté Junior Pouliot.
De plus, celui-ci a tenu à dénoncer les commentaires désobligeants qu’il a reçu sur les réseaux sociaux qui l’accusaient de vendre sans s’assurer que le lieu conserverait sa vocation. Il a rappelé qu’il s’agit d’une décision d’affaires et que les nouveaux propriétaires pourront poursuivre la présentation des courses s’ils le désirent.
