Le CSS des Chênes ajoute l’intelligence artificielle à son arc

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Par Cassandre Baillargeon
Le CSS des Chênes ajoute l’intelligence artificielle à son arc
Centre de services scolaire des Chênes. (Photo : Archives - Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Dès la prochaine rentrée scolaire, le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) comptera sur deux modèles d’intelligence artificielle pour suivre étape par étape la réussite des élèves ainsi que les risques d’abandon.

Le CSSDC participe à un projet dans lequel trois modèles d’intelligence artificielle ont été développés. «Sur les trois modèles prédictifs, il y en a un qui ne fonctionne pas pour l’instant, donc on va en avoir deux [pour la prochaine année scolaire]», explique le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais.

Le premier modèle prédictif concerne la réussite des épreuves obligatoires en français et en mathématique en quatrième et sixième année du primaire. Selon M. Maltais, il s’agit d’un modèle efficace.

Le deuxième modèle vise quant à lui les élèves qui présentent un risque d’abandon en deuxième, troisième, quatrième et cinquième secondaires. «C’est un modèle prédictif qui fonctionne bien. On est capable d’identifier des élèves pour lesquels on ne pourrait peut-être pas s’en rendre compte si facilement que ça à l’école», soutient le directeur général du CSSDC.

Ce dernier souligne que le modèle qui ne fonctionne pas actuellement, c’est celui pour prédire la réussite en cinquième secondaire à l’examen de français.

Cet ajout technologique de la part du centre de services se veut complémentaire aux méthodes déjà en place. «Dans la gestion axée sur les résultats, on est déjà très avancé. On fait le suivi des résultats des élèves en continu. Les enseignants tout d’abord à l’intérieur de leur classe, les directions avec les enseignants et les orthopédagogues, ainsi de suite et nous on rencontre les directions d’établissement en lien avec leur réussite», mentionne-t-il.

Alors que le travail en classe permet un suivi en temps réel, les modèles prédictifs permettront de cibler certains élèves afin de dire : «Oh! Faites attention, surveillez ce jeune-là, assurez-vous que tout est correct dans son cheminement scolaire parce qu’il pourrait abandonner ou être en échec à ces épreuves-là», illustre M. Maltais.

Les modèles prédictifs s’ajouteront ainsi aux informations que le personnel a en classe dans l’optique de favoriser la réussite scolaire en améliorant l’encadrement des jeunes d’âge primaire et secondaire. «On veut essayer de déceler les élèves qu’on ne voit pas, qu’on ne soupçonne pas qui pourraient être en échec ou abandonner à ces épreuves-là. On ne veut pas perdre des élèves qu’on n’aurait peut-être pas vus autrement. Il y en a plusieurs qu’on le sait déjà, mais on veut aller plus loin, on ne veut pas en échapper un», conclut M. Maltais.

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