Le flamboyant oriole de Baltimore

Le flamboyant oriole de Baltimore
L’oriole de Baltimore. (Photo : Gracieuseté - Jeanne Lehoux)

MAGAZINE. L’oriole de Baltimore est surnommé l’oiseau du printemps, puisque son arrivée coïncide souvent avec l’éclosion des premières feuilles et des premières fleurs d’arbres fruitiers.

Reconnaissable par ses couleurs flamboyantes, le mâle se démarque par un plumage orange et sa tête noire. La femelle, quant à elle, a un plumage variable. Le dessous peut aller du jaune au orange vif. Sa tête est grisâtre et son bec est gris-bleu très pointu.  L’oriole de Baltimore est insectivore et frugivore. Les mâles et femelles nourrissent les jeunes directement au nid.

Oriole de Baltimore
(Photo gracieuseté, Jeanne Lehoux)

D’ailleurs, son nid est constitué de minces fibres tissées formant un tube fermé dans le bas, habituellement de 3 à 4 pouces de profondeur avec une petite ouverture de 2 à 3 pouces de large sur le dessus. Dans le bas, on remarque une pièce bombée de 3 à 4 pouces de diamètre, dans laquelle les œufs reposeront. La femelle arrime le tout dans un arbre (jusqu’à 18 m du sol) en accrochant d’abord de longues fibres par-dessus la branche puis, en utilisant son bec, elle tisse les fibres.

Son nid s’observe souvent dans les arbres feuillus des boisés ouverts, à la lisière des forêts, dans les vergers, près des cours d’eau, dans les parcs et les cours arrière. Son chant sifflé émis depuis le sommet des arbres est composé de strophes variables, mais la qualité sonore des notes sifflées est toujours la même.

Du nectar et des fruits

L’oriole apprécie les mangeoires et les abreuvoirs où on lui offre du nectar et des fruits comme des tranches d’orange et des bananes. Il aime bien boire de l’eau sucrée comme les colibris. La recette : un quart de tasse de sucre blanc pour une tasse d’eau chaude, puis on laisse refroidir.

La situation écologique de l’espèce est considérée comme préoccupante. Quelques raisons de cette situation : perte d’habitat, déforestation dans le but d’augmenter la terre cultivable et le domaine habitable et l’accroissement des forêts de résineux au détriment des forêts mélangées

Référence : Deuxième Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec et Wikipédia. Cet article a été fourni par la Société orthologique du Centre-du-Québec.

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