Carl Coutu : «Notre première victoire s’en vient»

Carl Coutu : «Notre première victoire s’en vient»
Carl Coutu ne baisse pas la tête malgré les insuccès du Brock cette saison. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

BASEBALL. Les temps sont durs chez le Brock. Qu’à cela ne tienne, Carl Coutu garde confiance en ses coéquipiers.  

Battu à ses huit premières sorties cette saison, le Brock est toujours en quête d’identité à sa deuxième campagne dans la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ). À plusieurs reprises depuis le début de la campagne, la formation drummondvilloise a été malmenée au pointage.

Faisant partie du noyau de jeunes joueurs autour duquel l’organisation souhaite bâtir, Carl Coutu ne baisse pas la tête malgré les difficultés de l’équipe. Le Drummondvillois de 24 ans soutient que ce n’est qu’une question de temps avant que le vent tourne.

«Notre première victoire, je sens vraiment que ça s’en vient. Je suis confiant. Les gars ne se découragent pas. On continue de travailler fort. On pratique à chaque semaine. On ne désespère pas et on continue de regarder vers l’avant», a affirmé Coutu, qui dispute une deuxième saison avec le Brock.

Le jeune lanceur droitier a rappelé que d’ici peu, l’Américain Chris Salamida débarquera en ville.

Carl Coutu. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«Son arrivée va nous donner un coup de main au monticule. Au bâton, Marc-Antoine Lefebvre est en feu en ce moment, mais on a besoin que tout le monde contribue. Il va falloir que tous les gars embarquent pour qu’on connaisse du succès d’ici la fin de la saison.»

«Peu importe où on va finir au classement, que ce soit au dernier rang ou au milieu du peloton, c’est en séries que ça compte, a ajouté Carl Coutu. On l’a vu l’an dernier. D’ici là, les partisans doivent continuer de nous encourager. Leur appui est important.»

Principalement employé comme releveur, Carl Coutu s’est plutôt bien tiré d’affaire lors de son unique départ face aux Expos de Sherbrooke. Le produit des Riverains de l’école secondaire Marie-Rivier et des Voltigeurs du Cégep de Drummondville continue d’apprendre son métier au sein d’un des meilleurs circuits amateurs au pays.

«C’est difficile. Chaque équipe compte sur d’excellents frappeurs. Quand tu manques un lancer, ça te fait mal tout de suite. Si tu donnes des buts sur balles, si tu atteins des frappeurs ou si tu ouvres la manche avec une erreur, ça ne pardonne pas. Les frappeurs sont tellement bons et patients au bâton. C’est vraiment une grosse marche par rapport au junior», a souligné celui qui a défendu les couleurs des Ducs de Longueuil, des Alouettes de Charlesbourg et du Rocket de Coaticook dans la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJEQ) en plus de percer l’équipe des moins de 18 ans de l’Académie de baseball du Canada.

Ennuyé par une blessure au bras depuis cinq ans, Carl Coutu est devenu un artiste de la balle coupée avec le temps. Son contrôle demeure l’une de ses plus grandes qualités.

«Je n’ai plus la même vélocité qu’avant. Je ne lance pas fort, mais j’arrive à toucher les coins et à faire bouger la balle pour obliger les frappeurs à cogner des roulants. Dans la mesure du possible, j’essaie de les empêcher d’avoir de bons contacts avec la balle», a-t-il expliqué.

«Pour le moment, je dépanne quand on a besoin de moi. Je suis confiant que je peux bien lancer dans cette ligue-là», a ajouté Carl Coutu, qui occupe un poste d’entraîneur-adjoint au Cégep de Drummondville ainsi qu’avec le Rocket de Coaticook.

Après avoir rendu visite aux Blue Sox de Thetford Mines (7-1), vendredi soir (20 h), le Brock (0-8) accueillera l’équipe des moins de 17 ans de l’Académie de baseball du Canada (0-0), samedi soir (19 h). Dimanche (18 h), les Cascades de Shawinigan (8-2) seront de passage au stade Jacques-Desautels.

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