Près de 150 élèves de Marie-Rivier inaugurent une œuvre collective

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Près de 150 élèves de Marie-Rivier inaugurent une œuvre collective
Quelques-uns des élèves derrière l'oeuvre collective célèbrent son dévoilement.

CULTURE. La fébrilité était palpable, vendredi, dans le hall d’entrée de l’école Marie-Rivier alors que 148 élèves ont participé à l’inauguration de l’œuvre collective 20 000 sculptures sous les mers, un projet qui a vu le jour grâce à une résidence de création et d’expérimentation menée par l’artiste Rino Côté.

La fierté se lisait sur tous les visages. Après un processus de six semaines, les élèves pouvaient enfin admirer le fruit de leur travail. Pour l’artiste Rino Côté, il était important que les adolescents assistent au dévoilement officiel de l’œuvre.

L’artiste Rino Côté. (Photo: Cassandre Baillargeon)

«Je voulais que les jeunes se mettent dans la peau d’un artiste. Ils ont participé à toutes les étapes du projet, soit l’idéation, la création, l’exécution et le vernissage. Je suis content de les voir aujourd’hui. On peut voir leurs sourires malgré leurs masques. Ils sont super heureux. Leurs yeux brillent», a-t-il mentionné.

L’artiste a réalisé une résidence de création et d’expérimentation avec les élèves de première, deuxième, troisième et quatrième secondaires qui sont inscrits au programme particulier en sciences. Des groupes d’adaptation scolaire se sont également joints à eux. Grâce à l’expertise et aux conseils de Rino Côté, les jeunes ont réalisé une œuvre individuelle en utilisant les outils de fabrication numérique du Fab Lab, dont l’imprimante 3D.

«J’ai beaucoup aimé travailler avec l’artiste. Il était ouvert à nos demandes et à nos idées. Nous avons fait une maquette en trois dimensions sur l’ordinateur avec un logiciel. J’ai choisi de faire une pieuvre. On devait s’inspirer de la thématique de l’océan», a soutenu l’élève en quatrième secondaire Léonie Mathieu.

Léonie Mathieu, élève de quatrième secondaire en programme particulier science. (Photo: Cassandre Baillargeon)

L’expérience s’est révélée enrichissante pour Rino Côté, alors que c’était la première fois qu’il menait un tel projet. «Au début, j’étais fébrile. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Dès la deuxième semaine, j’avais hâte de revenir en classe. Les élèves en adaptation scolaire connaissaient déjà le logiciel. Ils étaient en terrain connu. Ils m’ont même montré des trucs que je ne savais pas. Rendu à la quatrième semaine, les pièces commençaient à être imprimées et je voyais le résultat concrètement. J’étais vraiment satisfait de leur travail. C’est au-delà de mes attentes», a-t-il raconté.

Les pièces ont été regroupées pour former une installation collective. Pour Rino Côté, il était important que l’œuvre soit installée de façon permanente à l’école. Elle a localisée au-dessus de l’escalier principal de l’école secondaire Marie-Rivier, à la vue de tous.

Mentionnons que c’est DRAC qui est derrière la résidence de création et d’expérimentation. Ce projet a vu le jour grâce au programme La culture à l’école volet Une école accueille un artiste ou un écrivain et soutenu par le ministère de l’Éducation et le ministère de la Culture et des Communications.

Partager cet article