La Clinique podiatrique Elizabeth Pellerin fait peau neuve

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Par Cassandre Baillargeon
La Clinique podiatrique Elizabeth Pellerin fait peau neuve
Dre Laurence Bastarache et Dre Elizabeth Pellerin, coassociées de la clinique. (Photo : Gracieuseté)

AFFAIRES. La Clinique podiatrique Elizabeth Pellerin se modernise, s’agrandit et devient la clinique Astragale Podiatrie. Dans la même lignée, l’entreprise a bonifié son offre de soins afin d’aider, à sa façon, le milieu de la santé, en se procurant un appareil de radiographie.

Passant d’une podiatre à cinq en 10 ans , la clinique commençait à être trop petite pour fournir à la demande grandissante de la population. «On se marchait sur les pieds», lance en riant la fondatrice de la clinique, Elizabeth Pellerin.

Pour pouvoir traiter les patients plus rapidement et offrir un meilleur environnement de travail aux podiatres et aux assistantes, l’agrandissement des locaux était de mise. Un montant dans les six chiffres a été investi de la part de l’entreprise pour passer d’une superficie de 1660 pieds carrés à 3900 pieds carrés et réaliser les travaux d’aménagement qui se sont échelonnés d’octobre 2021 à février 2022.

«Ce qui est vraiment bien, c’est qu’on a réussi à coordonner le tout pour fermer la clinique le moins possible. On a fermé trois jours en raison des rénovations», souligne celle qui a fini ses études universitaires en 2011 et créé son entreprise la même année.

Astragale Podiatrie compte cinq podiatres et sept assistantes. (Photo: Gracieuseté)

L’agrandissement a permis la création de cinq salles de traitement supplémentaires. Une salle posturale de plus a aussi été ajoutée, une salle de numérisation 3D et une de radiographie ont quant à elles été créées.

Depuis l’agrandissement d’Astragale Podiatrie, Mme Pellerin voit déjà de bons résultats. «En ce moment, on touche à du bois, c’est pas mal mission accomplie au sens où les gens appellent et pratiquement dans la même semaine ou en deux semaines, on est capable de leur offrir un rendez-vous», indique-t-elle.

Un nouvel appareil nécessaire

Selon Mme Pellerin, entre 10 et 20 patients de la clinique étaient référés chaque semaine dans des cliniques externes pour effectuer des échographies ou des radiographies. «Dans les dernières années, si je voulais faire passer une radiographie à quelqu’un, il pouvait avoir un délai jusqu’à deux à trois semaines, alors que quand on soupçonne une fracture, il faudrait avoir la radio rapidement», soulève la podiatre.

La salle de radiographie devrait être fonctionnelle au cours des prochaines semaines. (Photo: Cassandre Baillargeon)

Désormais, en tant que spécialistes des pieds, les podiatres pourront directement traiter certaines blessures osseuses grâce à cet appareil. «Il y a une multitude de pathologies qu’on va pouvoir voir à même la radiographie donc ça va nous permettre de confirmer certains diagnostiques et préciser certains plans de traitement et de pronostiques», affirme Elizabeth Pellerin. Celle-ci précise que le but de l’entreprise est de travailler de concert avec le système de santé afin «d’aider à le décharger un petit peu».

Une nouvelle associée

La podiatre Laurence Bastarache, qui a intégré la clinique en 2017, est récemment devenue la nouvelle associée d’Elizabeth Pellerin. Comme elles sont maintenant deux à assurer la direction de la clinique et que l’équipe s’est agrandie depuis 2011, un changement de nom s’imposait, selon Mme Pellerin. «La clinique, ce n’est plus juste moi, on est rendu une plus grosse équipe et il fallait que ce soit plus inclusif pour tout le monde.»

Dans le brouhaha des rénovations, la clinique située sur la rue Cormier a aussi décidé de changer au cours des prochains mois son système informatique étant donné que son logiciel actuel ne sera bientôt plus mis à jour. Ce changement permettra à l’entreprise d’automatiser le processus de confirmation de rendez-vous par courriel ou par texto. Le logiciel choisi comprend également un portail de patient dans lequel les podiatres pourront déposer les documents reliés à leur traitement. «Ça va pouvoir simplifier la vie autant du personnel que de nos patients», termine Mme Pellerin.

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