CULTURE. L’artiste arkadi lavoie lachapelle réalisera une résidence de médiation, en animant des ateliers auprès d’élèves et de groupes communautaires, du 16 au 21 mai, en collaboration avec DRAC et la Ville de Drummondville.
Des exercices simples et amusants, dans une ambiance bienveillante, mèneront à créer une courte performance individuelle. Ces ateliers se veulent une plongée dans une pratique artistique méconnue qui permet de connecter le corps, l’esprit et le cœur avec créativité et sagacité.
Un atelier sera également ouvert à tous à DRAC le samedi 21 mai à 13 h et 15 h 30 (inscriptions requises).
Une performance pour clore la résidence
Au terme de son séjour, arkadi lavoie lachapelle présentera sa performance Juste pour fuir au parc Saint-Frédéric le mercredi 25 mai à 19 h 30 (remis au dimanche 29 mai 19 h 30 en cas de pluie). La population est invitée à assister à cette performance artistique gratuite.
«On est ravies de sortir l’art de nos murs et de proposer aux Drummondvillois une expérience artistique unique au centre-ville. Avec cette performance, on souhaite démocratiser l’art actuel en misant sur l’aspect inclusif, bienveillant et rassembleur, et quoi de mieux que d’aller à la rencontre des citoyens dans un lieu public pour le faire! Arkadi aborde la mort et le deuil d’une façon particulière, en empruntant à plusieurs disciplines artistiques, rendant le tout très accessible. Juste pour fuir est une expérience unique qui vaut définitivement le détour», mentionne Catherine Lafranchise, directrice de DRAC.
Ce projet voit le jour grâce au soutien du Service des arts, de la culture et de la bibliothèque de la Ville de Drummondville, dans le cadre de l’Entente de développement culturel.
À propos de Juste pour fuir
Juste pour fuir est une performance qui flirt avec le show de boucane, le stand-up comique, le storytelling, la pratique de la drag, l’improvisation non verbale et la sculpture. Après un passage remarqué à l’École nationale de l’Humour volet récréatif, l’artiste en arts visuels arkadi lavoie lachapelle a décidé de partir en tournée avec sa scène portative tout en velours pour roder son One-human-chaud qui rend hommage à sa grand-mère qui ne savait pas conduire.
Accompagné·e par joy stick stone, une drag queen en deuil, responsable de la sécurité sanitaire et qui réchauffe la foule, arkadi adresse le rôle de l’École de l’Humour dans la transmission du savoir, la pratique de la American way of Death dans le Québec contemporain et sa propre façon de soigner sa peur de la mort dans un tourbillon d’humour, de tendresse et de dents aiguisées.
Un espace de recueillement créé par l’artiste Olivia Sofia accompagne la performance. En pointant l’industrie de la mort et la binarité propre au suprématisme blanc, l’artiste va à la rencontre du deuil comme un processus non linéaire. (EL)
