Un programme de mentorat s’implante au club Triomax

Un programme de mentorat s’implante au club Triomax
Un programme de mentorat est maintenant offert au club de triathlon Triomax de Drummondville. (Photo : archives, L’Express)

TRIATHLON. Hubert Landry et son exploit de 29 Ironmans paraissent inatteignables pour le commun des mortels. L’homme de fer de Drummondville s’est pourtant donné comme mission de démocratiser le triathlon.  

Hubert Landry est catégorique : au-delà des apparences, le triathlon demeure un sport plus accessible qu’on pourrait le croire. Pour appuyer ses dires, il donne en exemple le nouveau programme de mentorat mis sur pied au sein du club Triomax afin de donner un coup de pouce à ceux qui souhaitent apprivoiser cette discipline.

«C’est un sport qui s’adresse à monsieur et madame Tout-le-Monde, mais souvent, les gens en ont une fausse perception, explique Hubert Landry. Ils croient que ce sont seulement des bêtes de course qui peuvent pratiquer ce sport. C’est un peu à cause des gens comme moi, qui font des Ironmans. Non pas que j’en ai parlé en mal, mais les gens pensent qu’ils ne seront pas capables de faire ce que je fais. En réalité, j’ai commencé par le début, comme tout le monde.»

Par l’entremise de mentors tels qu’Hubert Landry, le club Triomax a amélioré l’encadrement offert aux débutants, peu importe leurs objectifs.

«Par exemple, si quelqu’un a de la difficulté avec la nage en rivière, on va lui proposer des sorties en eaux libres pour l’aider à se familiariser avec cette technique. On offre aussi des sorties de vélo pour les débutants. On va aller rouler ensemble et on va partager des informations sur comment ça se passe en triathlon», précise l’homme de 61 ans, qui a pris une retraite bien méritée après avoir complété 29 de ses 31 départs à vie en Ironman.

Hubert Landry. (Photo gracieuseté)

Généralement, c’est la nage en eaux libres qui représente le défi le plus important pour les triathlètes en herbe.

«Les gens sont habitués de nager en piscine, où ils peuvent toucher au fond en faisant un aller-retour à tous les 25 mètres. En eaux libres, on ne voit pas le fond de la rivière. Les gens savent nager, mais ils tombent en dehors de leur zone de confort. On essaie donc de les ramener dans une zone de confort, à l’intérieur de ce qu’ils sont capables de faire. Ce n’est pas juste bon pour la nage. À la course et en vélo aussi, tu dois être dans ta zone, à l’intérieur de tes limites», soutient Hubert Landry.

Pour ceux qui préfèrent ne pas se lancer dans l’aventure de la natation, il est possible de pratiquer le duathlon, qui combine deux épreuves de course à pied entrecoupées d’une portion de vélo. «On va accompagner les gens dans leurs objectifs, peu importe s’ils veulent faire des distances courtes, moyennes ou longues», précise le membre du conseil d’administration du club drummondvillois.

Une fois les bases du triathlon ou du duathlon acquises, les membres du club Triomax ont la possibilité de participer à des compétitions à travers le Québec durant la saison estivale. Annulé au cours des deux dernières années en raison de la pandémie, le Triathlon Labranche Transport de Drummondville célèbrera sa 30e édition le samedi 11 juin prochain.

«En compétition, il y a toujours des gens de Triomax qui sont sur place. Les débutants n’ont pas à s’inquiéter. On est toujours prêts à les aider», indique Hubert Landry, qui agit comme officiel lors de plusieurs épreuves.

Actuellement en période de recrutement, le club Triomax compte environ une cinquantaine de membres.

«On est un club à but non lucratif. On n’a pas de système de coaching où les gens vont payer un gros montant pour avoir accès à un entraîneur. On mise plutôt sur l’entraide et le mentorat. On fait aussi beaucoup d’activités sociales en dehors du triathlon, par exemple un pique-nique pour les membres», conclut Hubert Landry, en invitant les personnes intéressées à obtenir plus d’informations à visiter le site web du club.

Partager cet article