Centre jeunesse : les travaux seront terminés d’ici la fin du mois

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Par Cynthia Martel
Centre jeunesse : les travaux seront terminés d’ici la fin du mois
Les services de la protection de la jeunesse de Drummondville sont situés au pavillon Edgar-Laforest, sur le boulevard Lemire. (Photo : Ghyslain Bergeron)

SOCIÉTÉ. Les travaux pour aménager une nouvelle unité de réadaptation au pavillon Edgar-Laforest de Drummondville vont bon train; ils seront complétés d’ici la fin du mois d’avril.

On se souviendra d’entrée de jeu que cette nouvelle unité a été la solution amenée par le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec après que l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux de la région (APTS MCQ) ait vivement dénoncé des conditions d’hébergement qui compromettaient depuis longtemps la sécurité et le bien-être des jeunes.

Les travaux consistent à transformer des bureaux d’intervenants en unité de réadaptation, ce qui permettra à terme d’ajouter 14 chambres. Ces places sont destinées aux adolescents lors de période de surcapacité, comme c’est le cas présentement.

«Les travaux se réalisent en deux phases; la première a été complétée, donc quatre jeunes ont pu intégrer les nouveaux lieux le 25 mars. Puis, on a procédé au déménagement d’une trentaine d’intervenants pour poursuivre le réaménagement de dix chambres supplémentaires. Ces 14 espaces permettront d’éviter une surpopulation dans des locaux moins bien adaptés pour la clientèle», indique Nathalie Boisvert, présidente-directrice générale (PDG) adjointe responsable du Centre-du-Québec au CIUSSS MCQ.

Le syndicat a exprimé ses inquiétudes et proposé des solutions durant plusieurs mois avant que l’établissement procède à ces changements. Questionnée sur ce délai, Mme Boisvert répond ceci : «Souvent, c’est une cascade d’éléments qui font en sorte que ça peut être long. La surpopulation, de ce que je connais du secteur jeunesse, ça se traduit en vagues. Il y a des périodes de surpopulation de façon cyclique. Malheureusement, ç’a perduré dans le temps dans les derniers mois, donc c’est la raison qui explique que les travaux n’avaient pas été faits à ce moment-là», soutient-elle, en soulignant que cette situation est vécue dans d’autres installations au Québec.

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