ÉLECTIONS. Hésitant à se présenter l’automne dernier, Jesse Perreault croit maintenant être prêt à relever le défi que représente le poste de maire de Saint-Félix-de-Kingsey.
Installé à Saint-Félix depuis deux ans, l’homme de 37 ans y a vu une nouvelle occasion de s’investir dans sa communauté. Ce sont même quelques amis et concitoyens qui l’ont incité à déposer sa candidature. «J’avais pensé à me présenter l’automne dernier, mais j’ai peut-être manqué de confiance en moi. Je n’ai pas saisi l’occasion. Depuis, j’ai rencontré beaucoup de gens qui m’ont motivé à tenter ma chance et je me sens prêt à y arriver», a affirmé Jesse Perreault.
Bien qu’il n’ait pas réellement d’expérience en politique municipale, Jesse Perreault entend se baser sur ses connaissances acquises lorsqu’il a été membre du conseil d’administration du Centre de prévention du suicide de Rouyn-Noranda, lui qui est originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, pour évoluer comme maire.
«La politique municipale représente quelque chose de nouveau pour moi. Je n’ai pas d’expérience, mais je suis quelqu’un qui apprend très rapidement. J’aime être à l’affut et bien informé. Pour moi, ce n’est pas un problème d’apprendre ce rôle. Comme pour un conseil d’administration, la prise de décision d’un conseil municipal demeure similaire», a avancé M. Perreault.
S’il devait être élu, M. Perreault voudrait ouvrir les portes de Saint-Félix-de-Kingsey à sa population, mais également aux nouveaux résidents qui s’installent sur son territoire en facilitant l’accès à l’information. «J’accorde beaucoup d’importance à la gestion transparente de l’économie et à la fiscalité responsable. L’écoute, le respect et la transparence sont les trois grandes lignes directrices que je veux suivre pour le mandat que je convoite», a indiqué celui qui travaille dans le domaine des finances comme agent de crédit et collection chez Cascades.
Participation citoyenne
Parmi les dossiers qu’il aimerait attaquer, on retrouve entre autres la sécurité et l’état des routes, l’amélioration de la participation citoyenne, de l’offre touristique et la maintenance du réseau électrique en proie à de fréquentes pannes.
«Je crois que la municipalité doit se doter d’une politique de consultation citoyenne plus claire et faire de la sensibilisation quant à la participation des femmes dans la vie politique municipale. Il y a aussi tout un volet concernant la gouvernance et la démocratie pour établir une stratégie de culture organisationnelle», a ajouté M. Perreault.
Alors qu’il entend faire campagne en allant à la rencontre des citoyens en porte-à-porte et en véhiculant ses idées sur les médias sociaux, Jesse Perreault veut se montrer à l’écoute et répondre à toutes les questions qui lui seront adressées. Le candidat cherche à redonner à la population de sa municipalité ce qu’elle demande et leur donner un meilleur accès aux informations.
Finalement, appelé à commenter le climat de travail dénoncé par l’ex-maire Roger Leblanc, M. Perreault est demeuré prudent. Selon lui, il y a toujours deux côtés à une médaille et il préfère avoir le portrait global avant de faire son idée.
«Tout ce que je sais, c’est ce que M. Leblanc a dit. Personnellement, je veux aller chercher toutes les informations sur ce qui s’est passé. Si je suis élu, je souhaiterais amener avec moi un vent nouveau. Il faut que les choses évoluent. Je veux travailler le plus possible avec les gens en place dans un milieu de travail positif et coopératif», a résumé Jesse Perreault.
L’élection d’un nouveau maire aura lieu le 1er mai prochain à Saint-Félix-de-Kingsey. Jesse Perreault aura comme adversaire Sylvain Cormier.
