Quelque 240 fonctionnaires de Drummondville réclament des hausses de salaire

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Par Lise Tremblay
Quelque 240 fonctionnaires de Drummondville réclament des hausses de salaire
Roseline Bédard, membre de l’exécutif de Drummondville du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). (Photo : Lise Tremblay)

GRÈVE. C’est jour de grève ce mercredi pour les quelque 240 employés de la fonction publique de Drummondville.

Travaillant tant du côté du palais de justice de Drummondville, du ministère de la Solidarité sociale, de Retraite Québec, de la Sûreté du Québec et de l’Office des personnes handicapées du Québec, les employés du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) ont tenu ce 30 mars un premier jour de grève, après avoir obtenu un costaud mandat de la part des membres.

Les fonctionnaires se sont prévalus ce mercredi de leur premier jour de grève. Ils se sont arrêtés un peu plus tôt au bureau de Sébastien Schneeberger. (Photo Ghyslain Bergeron)

«On a eu un mandat très fort de nos membres, avec un taux de participation jamais vu dans l’histoire du SFPQ. On a obtenu un mandat de 81 % pour l’organisation de moyens de pression lourds. La grève en fait partie. Un total de dix journées ont été votées», a indiqué Roseline Bédard, membre de l’exécutif de Drummondville du SFPQ, que L’Express a rencontré au centre-ville sur l’heure du lunch.

Celle-ci a indiqué que les membres exigent un rehaussement global de leurs conditions de travail.

«On réclame surtout de meilleures conditions salariales. Comme beaucoup de milieux en ce moment, nous sommes en pénurie de main-d’oeuvre. On a l’impression que ça impacte directement les services à la population. Vous savez, nous les fonctionnaires, on est proches des gens. On donne des services directs aux gens. On souhaite que tout le monde puisse bénéficier de bonnes conditions de travail», a ajouté Mme Bédard, en précisant que «ça fait des années que nos salaires ne suivent pas l’inflation».

Sur place, crécelles en main, des employés ont brandi des affiches sur lesquelles on pouvait lire «tannés d’en faire plus avec moins» et «sous-payés et sous-estimés».

Les membres de l’exécutif de Drummondville du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. (Photo Lise Tremblay)

En espérant que leur message soit rapidement entendu, ils entendent se prévaloir éventuellement de leurs autres journées de grève en banque. «Nous sommes encore en réflexion, mais c’est certain qu’on pense à intensifier les moyens de pression si on voit que le gouvernement n’est pas prêt de bouger», a fait savoir Roseline Bédard.

Un peu plus tôt aujourd’hui, les syndiqués se sont rendus au bureau du député Sébastien Schneeberger. Ce dernier n’était pas sur place.

 

 

 

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