«Un concours de circonstances», selon Dessercom

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Par Lise Tremblay
«Un concours de circonstances», selon Dessercom
(Photo : Ghyslain Bergeron)

AMBULANCE. 40 minutes d’attente. C’est le temps qu’a pris l’ambulance pour prendre en charge Johanne Saint-Germain, 66 ans, qui a perdu la vie dans un incendie le week-end dernier. Selon Dessercom, l’entreprise chargée de la couverture ambulancière à Drummondville, il s’agit d’un «concours de circonstances».

Soutenant qu’il s’agit «d’une situation déplorable», Francis Brisebois, coordonnateur aux communications chez Dessercom, assure que tous les effectifs étaient en poste dans la nuit de samedi à dimanche et que le délai d’attente n’est pas attribuable à une pénurie de main-d’oeuvre.

«Nous avions une équipe qui était affectée à un transfert urgent vers Québec et deux autres équipes étaient également sur des interventions urgentes sur le territoire. Il s’agit d’un concours de circonstances. Tous les véhicules étaient occupés. Ce sont des facteurs comme ceux-ci qui font en sorte qu’on a malheureusement connu un tel dénouement. Est-ce que ça aurait changé quelque chose pour la dame? Nous n’avons pas l’autorité pour répondre à la question, mais nous allons collaborer à l’enquête du coroner si nécessaire.»

Les fins de semaine, soulignons que trois véhicules et autant d’équipes d’ambulanciers sont disponibles pour répondre aux appels. Deux zones de relève, à savoir Richmond et Pierreville, peuvent être appelées en renfort pour assurer la couverture du territoire drummondvillois lorsque toutes les équipes locales sont occupées.

Le week-end dernier, c’est une équipe ambulancière de Richmond qui a été appelée sur les lieux pour secourir Mme Saint-Germain et porter assistance à l’équipe de pompiers, qui ont tout fait pour la réanimer.

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