Centres jeunesse : le CIUSSS a rencontré le ministre Carmant

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Par Cynthia Martel
Centres jeunesse : le CIUSSS a rencontré le ministre Carmant
Les «chambres» comprennent un lit et une table de chevet en plastique avec des tiroirs. (Photo : Gracieuseté)

SOCIÉTÉ. Des responsables du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec ont rencontré le ministre délégué à la santé et aux services sociaux, Lionel Carmant, en fin d’après-midi mercredi afin d’échanger sur des pistes de solution pour remédier aux dortoirs rudimentaires aménagés aux Centres de protection et de réadaptation pour les jeunes et les mères en difficulté d’adaptation de Drummondville et Trois-Rivières.

Mardi, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux en Mauricie-et-Centre-du-Québec (APTS MCQ) a vivement dénoncé, par voie de communiqué, les conditions d’hébergement qui «compromettent la sécurité et le bien-être des jeunes» qui y habitent. Le syndicat a par le fait même déploré que ni le CIUSSS MCQ ni le gouvernement n’ont remédié à la situation qui perdurerait depuis environ deux ans, et ce, malgré les solutions qu’il a proposées.

De son côté, le CIUSSS indique avoir mis en place certaines actions qui n’ont toutefois pas donné les résultats escomptés.

«Malgré les solutions déployées, les besoins demeurent supérieurs à notre capacité et c’est ce qui explique que des installations temporaires ont été mises en place dans nos centres de réadaptation de Drummondville et Trois-Rivières», a répondu par écrit à L’Express Geneviève Jauron, chef de service aux communications externes de l’établissement.

Une rencontre a été organisée mercredi après-midi avec le ministre Carmant pour explorer d’autres pistes de solution.

«L’objectif est de cesser le recours à des installations temporaires dans les meilleurs délais. Comme les discussions se poursuivent, il est trop tôt pour confirmer les solutions. Il s’agit d’une situation que nous souhaitons résorber le plus rapidement possible», a souligné Mme Jauron, sans commenter davantage la situation.

Plusieurs jeunes doivent vivre entre deux paravents avec un simple rideau pour conserver leur intimité. (Photo gracieuseté)

 

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