Une fin de saison chargée au hockey mineur

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Par Louis-Philippe Samson
Une fin de saison chargée au hockey mineur
Les matchs recommenceront dès le 19 février au sein de l’Association de hockey mineur de Drummondville. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

HOCKEY. Alors que les parties seront de nouveau autorisées dès le 14 février, l’Association de hockey mineur de Drummondville (AHMD) peine à recruter des marqueurs, arbitres et bénévoles pour la fin de la saison.

L’organisation doit mettre à l’horaire plus de 220 matchs entre le 19 février et le 3 avril. Malgré toutes les bonnes intentions des responsables, le manque de personnel pourrait limiter ce qu’il sera possible d’accomplir.

«C’est devenu un fléau. On a le droit de recommencer à jouer dès lundi, mais on a choisi de repousser au 19 parce qu’on a des problèmes avec nos arbitres et nos marqueurs. On avait déjà des problèmes, mais on a réussi à recruter en début de saison. Avec la pause de près de deux mois, plusieurs ont quitté. La moitié de nos marqueurs se sont trouvé des emplois ailleurs», a lancé le président de l’AHMD, Luc Camirand.

À l’heure actuelle, l’organisation compte sur une dizaine de marqueurs alors qu’il en faudrait une quarantaine pour bien fonctionner. Du côté des arbitres, le président n’avait pas les données actuelles, mais, avant la pause, il fallait déjà se débrouiller avec 30 % moins d’officiels que le nombre idéal.

De plus, l’AHMD a perdu son coordonnateur, qui a quitté ses fonctions, au retour des Fêtes. Le coordonnateur s’occupait notamment de la gestion des tournois. Avec la pause, plusieurs d’entre eux ont été annulés et demandent des remboursements.

«Pour tous les tournois qui ont été annulés, et dont on avait payé les frais d’inscription des équipes, il faut les contacter pour obtenir les remboursements. Par la suite, il faut rembourser nos équipes. Autrement dit, l’administration est assez imposante. On travaille pratiquement sept jours sur sept», a indiqué M. Camirand.

Privilégier les membres

D’ailleurs, tous les tournois, qui devaient se tenir dans les installations de l’AHMD cette saison, ont été annulés. «Il restait deux tournois à disputer dans nos installations. Le conseil d’administration a décidé de privilégier ses membres au lieu de remplir les arénas de joueurs provenant d’ailleurs. Ces tournois nous auraient amenés des revenus, mais à quel prix? Pour nous, il était plus important de mettre nos joueurs sur la glace», a convenu Luc Camirand.

Également, les séries et tournois de fin de saison interrégionaux ne devraient pas avoir lieu. Les séries pourraient laisser place à un événement de type «showcase». Les présidents des associations de hockey mineur de la région ont pris une entente ensemble qui vise à permettre aux joueurs de disputer le maximum de parties.

«On veut donner des parties aux jeunes jusqu’au 3 avril pour qu’ils aient tous joué 20 matchs durant leur saison. S’il y a du temps de glace disponible en avril, on pourrait organiser des mini-compétitions de fin de saison. On ne pourra assurément pas disputer des séries normales», a expliqué le président de l’AHMD.

L’association attend toujours des réponses de la Ville de Drummondville concernant les disponibilités de glace au mois d’avril. À l’heure actuelle, des compétitions de patinage artistique, de patinage de vitesse et des tournois de ligues adultes sont à l’horaire.

Coupe Dodge

La coupe Dodge volet féminin, qui doit se tenir à Drummondville et en Estrie, n’a toujours pas été annulée. Une rencontre, entre les responsables des différentes régions, doit avoir lieu au courant de la prochaine semaine pour prendre une décision définitive à ce sujet.

«Jusqu’à maintenant, il semblerait qu’ils veulent vraiment présenter les tournois de la coupe Dodge. À Drummondville, ça représente une fin de semaine entière où les cinq arénas sont utilisés pour ce tournoi», a ajouté Luc Camirand.

De plus, pour ce tournoi, l’AHMD cherche à recruter jusqu’à une quarantaine de bénévoles. «C’est très difficile pour le hockey mineur cette année. C’est difficile pour le recrutement de bénévoles, mais c’est aussi difficile pour les jeunes qui ne peuvent pas jouer», a commenté M. Camirand.

Malgré tout, on se réjouit de pouvoir enfin retourner sur la glace et y disputer des matchs. Afin de permettre aux joueurs de chausser les patins, deux fins de semaine de pratiques à l’extérieur ont été organisées au mois de janvier. Selon le président, ces activités ont été un succès en excluant les températures sous les moins 30 degrés Celsius qui ont été enregistrées lors des premiers jours.

«Tout le monde est heureux de recommencer à jouer. Pour nous, le défi sera de compléter un horaire qui sera équitable pour tous. On croit le terminer d’ici mercredi. Du côté récréatif, il faudra s’attendre à jouer plus de parties entre les équipes de l’association que d’habitude», a conclu Luc Camirand.

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