Le passeport vaccinal exigé dès aujourd’hui à la SAQ et à la SQDC

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Par Cynthia Martel
Le passeport vaccinal exigé dès aujourd’hui à la SAQ et à la SQDC
À partir du 18 janvier, l'accès à la SAQ et à la SQDC sera conditionnel à la présentation du passeport vaccinal. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COVID-19. C’est aujourd’hui que le passeport vaccinal est désormais exigé dans les succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ) et de la Société québécoise du cannabis (SQDC).

Ainsi, toutes les personnes n’ayant pas reçu deux doses du vaccin contre la COVID-19 n’ont pu accès à ces commerces.

Drummondville compte sur son territoire trois SAQ et une SQDC.

Dès lundi prochain le 24 janvier, les non vaccinés se verront également refuser l’accès aux magasins à grande surface, tels que Walmart, Costco et les quincailleries. Le gouvernement provincial a aussi annoncé qu’il imposera le passeport vaccinal pour les services de soins personnels d’ici les prochaines semaines.

Le syndicat craint pour la sécurité des salariés

Pour le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN), les mesures que la société d’État met en place à compter d’aujourd’hui pour répondre à l’obligation du passeport vaccinal sont insuffisantes pour garantir pleinement la sécurité du personnel des succursales.

Le SEMB-SAQ–CSN réclame notamment la présence d’un gardien de sécurité en tout temps dans les succursales afin d’éviter que des salariés se trouvent dans une position inconfortable, voire dangereuse, s’ils doivent eux-mêmes refuser l’accès au magasin à une personne non vaccinée et récalcitrante face à cette nouvelle obligation.

«Dès l’annonce faite par le gouvernement, nous avons approché la direction de la SAQ avec des propositions, souligne la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche. Notre impression c’est que la SAQ a choisi de gérer les risques, de ne réagir que si des situations intenables surviennent. Nous aurions préféré une approche de prévention visant à éliminer les risques autant que possible pour tout le monde. Nous entendons continuer nos démarches auprès de l’employeur pour obtenir un changement de cap. Pour le moment, comme syndicat nous allons nous efforcer d’être présents partout sur le terrain et nous suivrons la situation de près.»

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