Un nouveau protocole sanitaire sera implanté dans les écoles

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Par Emmanuelle LeBlond
Un nouveau protocole sanitaire sera implanté dans les écoles
Lucien Maltais est d’avis que la meilleure place pour les élèves demeure leur école. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. Dès lundi, les écoles du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) appliqueront un nouveau protocole sanitaire, ce qui peut occasionner plusieurs absences auprès des élèves et du personnel enseignant.

Cette semaine, les enseignants pouvaient se permettre de travailler en ayant des symptômes liés à la COVID-19, car les cours se déroulaient à distance. «Présentement, on a une très bonne collaboration du personnel symptomatique. La majorité a réussi à donner leurs cours ou à faire un suivi auprès des élèves. On n’a pas vraiment pris en note les absences des gens, puisqu’ils étaient aptes au travail. Maintenant, notre difficulté, c’est que même si les gens sont aptes au travail lundi, s’ils ont des symptômes, ils devront être retirés le temps de passer des tests rapides et de voir s’ils ont la COVID», informe le directeur général du CSSDC, Lucien Maltais.

À compter de la semaine prochaine, les personnes qui contractent le virus devront s’isoler pour une période de cinq jours, tout comme ceux qui habitent sous le même toit. Contrairement à l’automne, aucun groupe ne sera retiré des classes. «Dans les prochaines semaines, on s’attend à ce que plusieurs élèves et membres du personnel soient absents», souligne-t-il.

Pour éviter un bris de service, les équipes-écoles sont en train d’élaborer des plans en fonction de leurs besoins. Dans tous les cas, Lucien Maltais reste confiant. «Lundi, on devrait être prêt à accueillir les élèves de manière sécuritaire. Au niveau des enseignants, on devrait être en mesure de fournir le service habituel.»

Questionné à savoir si des parents bénévoles seront sollicités, le directeur général mentionne qu’il compte combler les remplacements avec du personnel rémunéré. Il est toutefois conscient que la situation peut changer rapidement.

À ce stade-ci, tous les scénarios sont étudiés pour éviter des bris de service. «Dans une situation où plusieurs enseignants sont en isolement, mais aptes au travail, on pourrait basculer certains groupes spécifiques en formation à distance, le temps que le personnel puisse revenir à l’école», propose Lucien Maltais.

Concernant les tests de dépistages rapides, les élèves au primaire qui ont des symptômes durant les heures de classe pourront les utiliser. Le personnel scolaire de niveau primaire, secondaire, de la formation professionnelle et des adultes auront aussi accès à ces outils. D’après une directive transmise aux centres de service scolaire, des autotests seront distribués aux élèves des écoles primaires dans la semaine du 17 ou du 24 janvier.

Lucien Maltais est conscient que des ajustements seront nécessaires lors des prochaines semaines, mais il se réjouit du retour des élèves sur les bancs d’école. «Je conçois parfaitement que ce retour en classe est susceptible d’inquiéter certains parents et membres du personnel scolaire. C’est tout à fait légitime. Mais, au bout du compte, nos élèves ont besoin de retourner à l’école, de revoir leurs amis et de renouer avec une certaine normalité», conclut-il.

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