TRIBUNE LIBRE. Nous sommes infirmières à l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville. Comme vous le savez déjà sûrement, une prime de 15 000 $ d’engagement pour travailler à temps plein pendant un an a été octroyée aux infirmières du Québec. L’équipe du Centre famille-enfant de l’hôpital Sainte-Croix travaille à temps plein sur un horaire de 12 h par jour, ce qui semble causer un problème administratif au niveau de l’accessibilité de la prime.
Cet horaire de 12 h a été mis en place il y a huit ans, afin de pallier le manque de personnel et d’éviter les bris de service. Après avoir communiqué à plusieurs reprises avec les ressources humaines de l’hôpital, l’accessibilité à cette prime nous est toujours refusée. Ils mentionnent qu’ils étudient toujours notre dossier, sans donner suite à la demande. Pas de réponse claire non plus du côté de notre syndicat.
Pourtant, dans le nouvel arrêté ministériel, la définition du travail à temps complet correspond aux heures définies par la nomenclature de la convention collective, soit 75 heures par deux semaines. Nous faisons 78,75 heures aux deux semaines ce qui, selon nous, correspond amplement à la définition du travail à temps complet. Selon nos informations, des infirmières dans notre situation ailleurs au Québec ont déjà obtenu le premier versement de 5000 $ sans difficulté.
Nous sommes irritées par le fait que les responsables des ressources humaines ne comprennent pas, bien qu’il soit écrit noir sur blanc que cette définition est basée sur le nombre d’heures et non pas sur le nombre de jours travaillés par deux semaines. Nous sommes des infirmières détenant des postes à temps complet, alors pourquoi cette prime nous est refusée? Nous sommes exaspérées de ces fausses promesses.
L’équipe du Centre famille-enfant
______
Le www.journalexpress.ca publie avec plaisir les opinions de ses lecteurs. Les lettres doivent être courtes, envoyées par courriel et signées avec l’adresse et le numéro de téléphone de l’auteur. Seuls le nom et la localité seront mentionnés. Nous nous réservons le droit de les publier et, au besoin, de les abréger. Les sujets d’intérêt local et régional sont traités prioritairement.
Les opinions émises ne sont pas nécessairement partagées par la direction et ne doivent porter atteinte à la réputation de quiconque. Pour faire connaître votre opinion, il suffit de faire parvenir votre lettre à l’adresse suivante : redaction@journalexpress.ca
