COVID-19 : plus de 1000 travailleurs de la santé absents

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Par Cynthia Martel
COVID-19 : plus de 1000 travailleurs de la santé absents
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COVID-19. Actuellement, ce sont plus de 1000 travailleurs de la santé œuvrant au sein des installations du CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec qui sont positifs à la COVID-19. Sur ce nombre, 155 employés de la MRC de Drummond ont été retirés, ce qui exclut les contacts qui ont dû eux aussi retourner à la maison ou être affectés à d’autres tâches.  

Ces absences entraînent des réorganisations de travail, davantage de temps supplémentaire et de temps supplémentaire obligatoire de même que des déplacements de personnel, ce qui inquiète notamment le Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

«C’est stressant pour tout le monde. Ça va tellement vite que les gens qui se font déplacer ne sont pas trop orientés sur ce qu’ils doivent faire. Il manque un petit peu de cohésion. On demande un minimum de la part des gestionnaires, soit de guider un peu les employés sur où se trouve le matériel dans chaque endroit, comment ça fonctionne, et ce, pour bien travailler de façon sécuritaire et adéquate», détaille au bout du fil Nathalie Perron, présidente du syndicat.

«Aussi, il y a des lacunes sur l’organisation des horaires, des listes d’appels, c’est-à-dire que plusieurs ont donné des disponibilités et n’ont pas été appelés pendant que d’autres font des 16 heures», ajoute-t-elle.

De son côté, le CIUSSS fait savoir que les gestionnaires évaluent constamment auprès des ressources humaines et du bureau de santé la condition de chaque employé infecté pour établir le moment opportun où il peut réintégrer le travail. La période d’isolement est actuellement de sept jours.

Quant aux travailleurs asymptomatiques, le PDG du CIUSSS a avisé, lors d’un point de presse cet après-midi, que l’établissement n’a pas encore statué sur ce point.

«On est toujours en train d’évaluer le risque de bris de service par rapport au risque que représente le retour au travail précoce de nos travailleurs. Il est possible que certaines orientations soient prises, mais aujourd’hui, on n’en est pas là.»

Soulignons que devant la croissance accrue des hospitalisations liées à la COVID-19 et le nombre de travailleurs absents, l’établissement a décidé de réduire de moitié les activités chirurgicales dans l’ensemble de ses installations.

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