Élodie Tessier inspire les élèves de Jean-Raimbault

Élodie Tessier inspire les élèves de Jean-Raimbault
Élodie Tessier a été intronisée au Mur de la culture de l'école secondaire Jean-Raimbault en présence de quelques élèves et professeurs. (Photo : Jonathan Habashi)

BASKETBALL. De l’école secondaire Jean-Raimbault jusqu’aux Jeux paralympiques, Élodie Tessier n’a pas oublié ses racines.

Membre de l’équipe féminine canadienne de basketball en fauteuil roulant, Élodie Tessier est devenue la 14e personne intronisée au sein du Mur de la culture de son ancienne école, lundi. En présence de ses proches et de quelques élèves réunis au gymnase pour l’occasion, la paralympienne au sourire contagieux s’est dite honorée par ce geste symbolique.

«Je pense que c’est important de garder un pied où on a grandi, a-t-elle exprimé. Le fait de pouvoir inspirer de jeunes élèves de l’école, c’est l’un de mes objectifs. C’est même un rêve pour moi. J’ai fait mon propre chemin dans la vie, mais j’espère donner une motivation ou devenir un modèle à suivre pour d’autres.»

Originaire de Saint-Germain-de-Grantham, Élodie Tessier a fréquenté l’école Jean-Raimbault durant ses cinq années de secondaire, entre 2008 et 2013. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’elle a découvert le basketball en fauteuil roulant en 2010.

«Mon passage ici a été marquant. C’est dans cette école que j’ai fait mes débuts en basketball et que je me suis accrochée à ce sport», a-t-elle expliqué, en soulignant également le soutien de sa famille dans son cheminement.

Élodie Tessier et Denis Lambert lors de l’intronisation. (Photo : Jonathan Habashi)

Après le dévoilement d’une plaque-souvenir biographique, Élodie Tessier s’est prêtée avec enthousiasme au jeu d’une partie amicale de basketball avec quelques jeunes élèves de l’école.

«Élodie est née avec un handicap physique, ce qui fait qu’elle ne mesure que 3 pieds et 9 pouces et qu’elle doit se servir d’un fauteuil roulant dans la plupart de ses déplacements. Mais au lieu de s’apitoyer sur son sort, elle dépasse son handicap», a expliqué le professeur derrière la création du Mur de la culture, Denis Lambert.

«Devant elle, il y a des obstacles à tous les pas, mais elle les surmonte un à un. Rien ne l’arrête. Avec courage et conviction, elle relève tous les défis, ce qui fait d’elle une personne attachante et inspirante.»

Membre de l’équipe des Movin Mav’s de l’Université du Texas à Arlington, Élodie Tessier est rentrée au pays dernièrement pour y passer la pause du temps des Fêtes.

«On a vraiment une bonne équipe cette saison. On est très compétitives, même si on doit encore peaufiner quelques aspects dans notre jeu. Je pense qu’on a de bonnes chances de remporter le championnat national. J’ai déjà hâte d’y retourner pour continuer à m’entraîner avec les filles», a-t-elle lancé.

Au passage, Élodie Tessier s’est réjouie pour Gabriel Giguère, un ancien élève de l’école Jean-Raimbault qui a récemment été sélectionné au sein de l’équipe canadienne des moins de 23 ans en basketball en fauteuil roulant.

«Je suis vraiment fier de lui. Gabriel met beaucoup d’efforts à l’entraînement. Il mérite pleinement cette sélection qui lui permettra de jouer sur la scène internationale», a conclu celle qui a aidé le Canada à terminer en cinquième position lors des derniers Jeux paralympiques de Tokyo.

Intronisations au Mur de la culture de Jean-Raimbault
Élodie Tessier.
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