Des tests rapides seront distribués aux enfants dans les écoles primaires

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Par Emmanuelle LeBlond
Des tests rapides seront distribués aux enfants dans les écoles primaires
Le Centre de services scolaire des Chênes. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉDUCATION. D’ici la semaine prochaine, les élèves des écoles primaires du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) recevront une trousse comprenant cinq tests de dépistage rapides de la COVID-19.

«C’est le ministère [de la Santé et des services sociaux] qui nous demande d’assurer la distribution des autotests auprès des écoles du territoire. On devrait être bon pour les distribuer d’ici mardi prochain. Présentement, il y a des petits problèmes d’approvisionnement», a soutenu le directeur général du CSSDC Lucien Maltais, lors de la séance du conseil d’administration de mardi.

La distribution des trousses a débuté la semaine dernière, dans les centres de services scolaire où la situation épidémiologique est davantage préoccupante, comme à Montréal, en Estrie, en Chaudière-Appalaches, dans Lanaudière, en Montérégie et dans les Laurentides.

Chaque élève se verra remettre, dans son sac d’école, une trousse qui comprend cinq tests rapides ainsi que le matériel et les instructions permettant de les réaliser. Les tests pourront être utilisés pour les enfants qui présentent le moindre symptôme s’apparentant à ceux de la COVID-19.

Précisons que les tests rapides rendent disponibles des résultats après quelques minutes et peuvent rapidement indiquer si une personne symptomatique est infectée. Cependant, ils ont une fiabilité moindre par rapport aux tests habituellement utilisés en laboratoire.

Pour cette raison, en cas de résultat positif, les parents doivent se rendre avec l’enfant dans un centre désigné de dépistage de leur région pour faire confirmer ce diagnostic par un test de laboratoire et faire tester les autres membres de la famille.

Vaccination

Les livraisons des tests sont destinées aux élèves des écoles primaires, car bien que la vaccination soit amorcée pour les enfants de 5 à 11 ans, ces derniers ne sont pas adéquatement protégés pour l’instant.

«La vaccination au primaire ne va pas si bien que ça, a observé Lucien Maltais. On a participé à tout ce que la Santé publique nous a offert. On a fait des cliniques dans des écoles en fin de journée. On veut permettre aux parents d’accompagner les enfants.»

Rappelons qu’une vaste opération de vaccination a été menée dans les écoles du territoire, à partir du mois de novembre. «Avec la Santé publique régionale, on a décidé d’offrir des pôles de vaccination dans chaque école. Quand ça ne se faisait pas dans chaque école, c’était avec une école à côté», assure M. Maltais.

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