Les intervenants psychosociaux ont effectué plus de 53 000 rencontres durant la pandémie

Les intervenants psychosociaux ont effectué plus de 53 000 rencontres durant la pandémie
Les intervenants psychosociaux du CIUSSS MCQ rencontraient les citoyens dans les rues, les parcs et les lieux publics, entre autres. (Photo : gracieuseté)

SANTÉ MENTALE. Avec la vaccination contre la COVID-19, l’allègement des mesures et le retour à une vie plus normale, les besoins de la population ont changé, entraînant du même coup la fin du service de repérage psychosocial. Plus de 53 000 prises de contact ont été réalisées en Mauricie et au Centre-du-Québec.

De ce nombre, la situation de 5257 personnes a été explorée davantage par les intervenants. À titre d’exemple, elles ont notamment transmis de l’information sur les réactions normales en lien avec la pandémie et des conseils sur les moyens à utiliser pour s’adapter. À la suite de cette intervention, 624 personnes ont été dirigées vers les services du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) et de la communauté.

Ce projet, mis en place rapidement il y a plus d’un an, aura permis à plus d’une douzaine d’intervenants psychosociaux de soutenir la population durant ces moments difficiles. Ils ont été présents sur le terrain pour écouter, conseiller et référer vers les bonnes ressources selon la situation.

«Dernièrement, on percevait moins de questionnements et de craintes en lien avec la COVID-19 contrairement au début de la pandémie où les impacts étaient plus présents. Les gens sont plus informés et rassurés. On constate par nos échanges qu’ils ont un plus grand sentiment de sécurité face à la situation et ont espoir de retrouver une vie normale. Les discussions avec la population sont maintenant davantage axées sur des problèmes psychosociaux généraux», rapporte Stéphanie Grenier, intervenante psychosociale à Trois-Rivières.

La plupart des individus rencontrés ont fait preuve de résilience et ont réussi à identifier des stratégies pour s’adapter et se sentir mieux. De plus, grâce à notre sensibilisation, une personne qui en ressent le besoin, pour elle-même ou un proche, peut plus facilement se référer vers les services disponibles.

Une «réelle différence»

«En considérant les impacts psychosociaux de la pandémie, ce projet a fait une réelle différence en permettant d’aller vers la communauté pour rejoindre une partie de la population qui ne se manifeste pas auprès de nos services courants pour obtenir le soutien et les services requis. Le projet a permis de faire, d’une part de la sensibilisation, mais également de tisser des liens avec la population afin de faire connaître nos services et ceux de la communauté. Malgré toute la résilience et la capacité d’adaptation observées au cours de la dernière année, il n’en demeure pas moins que le contexte relié à la pandémie peut affecter certaines personnes à plus ou moins long terme, en ce sens il importe de rappeler à la population de ne pas hésiter à demander de l’aide que ce soit auprès de nos proches ou des nombreuses ressources disponibles», souligne Jovany Raymond, directeur adjoint – Services sociaux généraux et dépendance du CIUSSS MCQ.

Rappelons qu’en tout temps, la population peut communiquer avec le service Info-Social en composant le 811 pour une réponse immédiate de soutien psychosocial. Il est aussi possible de se présenter en personne dans le CLSC le plus près de chez soi, ou encore de le rejoindre par téléphone, afin de faire une demande de soutien. Il existe également de nombreux organismes communautaires de soutien et d’entraide présents vous renseigner et aider. Finalement, pour une situation d’urgence, la population ne doit pas hésiter à composer le 911. <@S2>(CGM)

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