L’édifice La Marguerite est vendu

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Par Lise Tremblay
L’édifice La Marguerite est vendu
L’édifice La Marguerite. (Photo : Louis-Philippe Samson)

IMMOBILIER. La Corporation de développement communautaire Drummond (CDC) a vendu son édifice La Marguerite de la rue Brock à Drummondville.

Selon Amélie Dubreuil, directrice générale de la CDC, la vente s’est conclue tout récemment. Ce sont trois hommes d’affaires qui s’en sont portés acquéreur : William Grandmont et Stéphane Parenteau de Drummondville ainsi que Jean-François Payette de Montréal.

«Nous sommes très heureux et le conseil d’administration aussi. Les acquéreurs n’ont pas le projet de démolir le bâtiment pour en faire des condos. Ils souhaitent poursuivre avec la vocation actuelle, soit la location de salles», indique Mme Dubreuil.

À la suite de la mise en vente de l’immeuble, en février dernier, soulignons que la CDC a accompagné les neuf organismes locataires présents dans la recherche d’un nouvel espace en prévision d’un possible changement de zonage.

«Quatre organismes sont toujours installés dans La Marguerite. La bonne nouvelle, c’est qu’ils n’auront plus besoin de déménager. Nous en sommes très heureux», a-t-elle exprimé, en précisant que la CDC aussi conservera son local à même La Marguerite.

Considérations administratives

La vente de ce grand édifice du centre-ville a été motivée par des considérations administratives.

«En nous dégageant de la gestion financière et administrative du bâtiment, nous allons pouvoir nous concentrer aux services aux membres. On n’exclut pas cependant, dans notre plan, une relocalisation de la CDC», a informé la directrice générale.

Le prix affiché à la mise en vente du bâtiment était de 1,2 M $. Le prix de la transaction finale n’a pas été dévoilé.

Rappelons que La Marguerite a fait couler beaucoup d’encre il y a quelques années. Le 8 septembre 2012, de forts vents ont considérablement abîmé la toiture. Suite à ce phénomène météo, plus de 50 % de l’édifice avait dû être complètement refait, ce qui avait obligé les organismes qui s’y trouvaient à se relocaliser pour la durée des travaux.

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