Boulevard Saint-Joseph : l’étude sur la reconfiguration sous analyse

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Par Louis-Philippe Samson
Boulevard Saint-Joseph : l’étude sur la reconfiguration sous analyse
Les conclusions de l’étude seront présentées au futur conseil municipal. (Photo : archives Ghyslain Bergeron)

CIRCULATION. La Ville de Drummondville avait mandaté la firme Cima+, à l’été 2020, pour réaliser une étude de reconfiguration et d’aménagement du boulevard Saint-Joseph. Le rapport de la firme a été déposé à l’administration municipale qui en fait présentement l’analyse.

Le service des travaux publics attend l’élection du nouveau conseil municipal et la formation des nouveaux comités pour leur faire part de ses conclusions. «Il y a plusieurs éléments qui sont adressés dans ce rapport, dont des améliorations ponctuelles de certaines intersections ou de problématiques dont on connait l’existence. C’est ce qu’on va présenter à nos élus», a indiqué Clyde Crevier, surintendant à la circulation routière à la Ville de Drummondville.

Le principe de rues complètes peut aussi être respecté en réaménageant le boulevard Saint-Joseph. Un guide de conception des rues complètes existe à la Ville. Celui-ci indique, pour une artère à quatre voies, la présence d’un trottoir de chaque côté, suivi d’une bande cyclable vers le centre de la chaussée. Le guide propose ensuite une banquette de verdure avant les voies de circulation automobile et un terre-plein central qui sépare les deux directions. Le total de la largeur de l’emprise nécessaire pour ce genre d’aménagement est de 32 mètres, selon le guide.

«Si on n’a pas la largeur nécessaire, l’aménagement peut ressembler à ce qui a été fait sur le boulevard Saint-Joseph, entre le boulevard Jean-De Brébeuf et la rue Celanese. Ce type d’aménagement est réalisable sur l’ensemble du boulevard. Il y a différentes considérations techniques à avoir. Par exemple, à certains endroits il est possible de faire des banquettes et à d’autres, non», a ajouté M. Crevier.

Le plan de mobilité durable ainsi que la politique de l’arbre de Drummondville visent également la réduction des superficies imperméables, soit l’asphalte et le béton, par exemple. «Lorsqu’on fait passer une rue résidentielle qui a 16 mètres, de façon inutile, à neuf mètres, c’est là qu’on vient intervenir sur notre capacité de rétention des eaux de pluie. S’il devait y avoir une averse importante, ce sont les surfaces perméables qui vont nous permettre d’absorber le coup d’eau. Par la suite, le réseau d’égout sera moins sollicité», a expliqué le surintendant.

Il s’agit d’un des objectifs de la réduction des largeurs de chaussées. Parmi les autres, on peut retrouver la réduction du nombre d’îlots de chaleur, de la vitesse de circulation et des coûts de réfection de la chaussée en diminuant la quantité de ressources utilisées.

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