Stéphanie Lacoste veut redorer le réseau routier

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Par Marilyne Demers
Stéphanie Lacoste veut redorer le réseau routier
Stéphanie Lacoste. (Photo : Ghyslain Bergeron)

POLITIQUE. La réfection des routes et des infrastructures sous-terraines est une priorité pour Stéphanie Lacoste. La candidate à la mairie de Drummondville s’engage à investir 100 M$ sur une période de 10 ans au sein du réseau routier si elle est élue le 7 novembre.

«Contrairement à un simple resurfaçage, mon approche permet d’envisager des résultats à long terme. Par exemple, on peut augmenter l’épaisseur de la couche d’asphalte ou utiliser d’autres types de revêtements sur nos routes afin de faciliter l’entretien du réseau et le rendre plus durable», a mentionné Stéphanie Lacoste en conférence de presse vendredi au parc Sainte-Thérèse.

«Du resurfaçage, ça dure environ deux ans. C’est beaucoup de sous dans les rues pour peu de résultats. Je pense que quand on parle de faire des infrastructures durables, il faut créer une synergie avec l’ingénierie et les travaux publics. Il faut s’assurer que lorsqu’on a à refaire les égouts et l’aqueduc, tout soit fait en même temps pour maximiser le coût du pied carré. On veut faire en sorte que le fond soit solide pour que nos rues durent longtemps», a-t-elle ajouté.

À titre d’exemple, Stéphanie Lacoste nomme la rue Lindsay, qui a fait l’objet de travaux de resurfaçage entre la rue Saint-Jean et le boulevard Mercure cette année, et dont la réfection complète est prévue d’ici 2023. «C’est un resurfaçage qui amène un confort de roulement la première année, mais qui ne dure pas longtemps», a-t-elle soutenu.

«De la démagogie pure et simple»
Par ailleurs, Stéphanie Lacoste a démenti l’affirmation de son adversaire Alain Carrier, à l’effet que des membres du conseil municipal voulaient l’abolition de la Société de développement économique de Drummondville (SDED).

«Il n’a jamais été question au conseil municipal de l’abolition de la SDED. Il va falloir lui demander où il prend cette information. C’est pour moi de la démagogie pure et simple. On a discuté de l’avenir des grands événements pour l’aspect pratique. Le département des loisirs, c’est lui qui coordonne les barrières de foule, les estrades. Alors on se demandait si ce n’était pas plus simple à ce moment-là de ramener les grands événements à la Ville de Drummondville. On en fait l’analyse. On n’a pas encore la réponse. Mais c’est le seul département sur lequel on avait un questionnement, a-t-elle indiqué. La SDED a toujours bien fait son travail. On est fier de cet organisme qui nous aide à développer Drummondville.»

Appelée à réagir au départ du directeur général de la SDED, Martin Dupont, Stéphanie Lacoste a une fois de plus dit être toujours sans réponse. «Plusieurs fois j’ai posé des questions et je n’ai à ce jour aucune réponse du pourquoi du départ de cet homme qui est reconnu localement, nationalement et même internationalement», a-t-elle commenté.

Dette 

Stéphanie Lacoste. (Photo Ghyslain Bergeron)

Lors de la conférence de presse, Stéphanie Lacoste a également réagi à la sortie d’Alain Carrier, qui soutient que l’augmentation de la dette de la Ville «a explosé entre 2016 et 2020 de plus de 46,8 M$ sous la gouverne de Mme Lacoste qui siégeait au comité exécutif de Drummondville.»

«Je lui ai expliqué au dernier débat dans lequel on a participé que je trouve particulier de me sentir comme la mairesse sortante et d’avoir à défendre mon bilan. Moi, j’étais une conseillère municipale. Depuis deux ans, effectivement, je suis sur le comité exécutif, tout comme Jean Charest et Daniel Pelletier [de l’équipe Carrier]. On a un cadre financier, on respecte ce cadre financier et c’est le conseil dans son entièreté qui prend les décisions. On a dû effectivement investir, entre autres, dans l’UQTR, la bibliothèque. On a fait des patinoires réfrigérées. Pourquoi? Parce que nos infrastructures avaient besoin d’être renouvelées ou d’être créées. Je ne crois pas qu’il n’y ait aucun investissement dans ces infrastructures qui a été superflu», a-t-elle affirmé.

«On a augmenté de 200 % notre capacité de payer certaines immobilisations à même le budget. On est sur la bonne lancée. On a des gens qui travaillent à la Ville qui nous aident à surveiller notre cadre financier. Je pense que c’est important d’avoir un cadre financier, d’avoir un GPS, pour ne pas s’égarer un peu partout», a-t-elle poursuivi.

Autres actions proposées par Stéphanie Lacoste pour «soutenir une relance économique intelligente»

  • Soutenir l’expertise locale et l’innovation dans le développement de biens et de services aux personnes aînées (gérontopôle).
  • En collaboration avec la SDED, bonifier la qualité des services offerts aux PME dans le but d’améliorer leur potentiel de développement, notamment par la robotisation.
  • Prévoir un nouveau parc industriel, avec des entreprises complémentaires à celles qui sont déjà implantées.
  • Créer une table de concertation avec tous les organismes liés à l’employabilité.
  • Accompagner nos partenaires du milieu de l’éducation dans le développement de programmes de formations répondant aux besoins de main-d’œuvre.
  • Travailler en concertation avec les acteurs du milieu impliqués dans l’accueil, l’intégration sociale et économique et la rétention des personnes immigrantes.
  • Agir en tant que partenaire de premier plan auprès des promoteurs immobiliers.
  • Consolider le programme Issue, servant à mettre aux normes certains immeubles à logements afin d’assurer la sécurité des locataires.
  • Établir une réflexion sur la vitalité commerciale de quartiers en périphérie du centre-ville.
  • Soutenir la revitalisation du centre-ville par l’art, favoriser l’implantation d’événements et trouver les sources de financement pour la réalisation de grands projets afin que Drummondville devienne une ville de choix pour les travailleurs québécois.
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