BIOGRAPHIE. Après de maintes rencontres, coups de fil ou échanges de courriels avec des gens qui ont côtoyé le regretté Maurice Sigouin, la biographie du bâtisseur a été lancée le 8 octobre dernier, soit après quatre ans de travail acharné.
L’ouvrage de 159 pages raconte l’histoire de Maurice Sigouin, qui a été qualifié de «pilier de Drummondville de 1955 à 1975» par Claude Verrier de la Société de généalogie de Drummondville (SGD), a été écrit par son fils Pierre.
«J’ai eu un apport inestimable de ma famille, mais aussi de la SGD et de Michel Bouchard qui a mis ses talents créatifs à la mise en page et à la recherche. Un ouvrage du genre, ça ne se fait pas tout seul», a raconté Pierre Sigouin se refusant à prendre tout le crédit de l’ouvrage.
L’homme originaire de L’Abord-à-Plouffe (Laval) s’est établi dans la région vers 1930 à la demande de son employeur, la Banque provinciale. Vers 1940, il devient copropriétaire, comptable et gérant chez le concessionnaire Ford-Lincoln, Pinard & Pinard Ltée.
Il a par la suite œuvré, entre autres, au sein de Gestion Heriot, une compagnie vouée à l’aide au financement des entreprises. Plusieurs entreprises ont vu le jour à Drummondville après que M. Sigouin a eu fait la promotion de la ville à des investisseurs étrangers. Ainsi, des entreprises telles que Drummond Business Form, Paris et Frères, Frost refrigerator et South Durham casket ont installés leurs industries sur des terres drummondvilloises.
Sigouin a été échevin de 1956 à 1962 (deux mandats). En 1964, une rue du parc industriel a été nommée en son honneur en raison de son grand dynamisme et sa vision de l’avenir.
Il a de plus agi comme président de la Chambre de commerce après avoir été en poste au sein du comité industriel pendant huit ans.
Entre 1952 et 1974, Maurice Sigouin a doté la ville de trois stations de radio : CHRD, CFDM et CKRV.
La biographie relate aussi les implications de M. Sigouin avec le Parti libéral en plus de souligner son poste de marguiller auprès des paroisses Sainte-Thérèse et Immaculée-Conception.
Il a été honoré à quelques reprises pour son humanisme et son apport à la communauté avec la Croix-Rouge, Centraide et diverses causes religieuses.
Même pendant sa retraite, M. Sigouin était resté engagé et généreux. Il est subitement décédé le 27 novembre 1992.
Pour le moment, une centaine d’exemplaires ont été imprimés pour la famille et les amis. La biographie peut être consultée à la SGD située dans l’édifice Francine Ruest-Jutras, sur la rue des Forges, à Drummondville. Si une réimpression devenait nécessaire, la famille tenait à préciser que les profits iraient à la SGD.
