Tragédie à Saint-Majorique : la Municipalité appliquera les recommandations

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Par Marilyne Demers
Tragédie à Saint-Majorique : la Municipalité appliquera les recommandations
Line Fréchette, mairesse de Saint-Majorique-de-Grantham. (Photo : Marilyne Demers)

TRAGÉDIE. Ébranlée par le décès d’Emily Villeneuve, une adolescente de 13 ans qui a été happée par une voiture sur le boulevard Saint-Joseph Ouest vendredi dernier, Saint-Majorique-de-Grantham s’engage à mettre en place les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame se produise à nouveau.

Bien qu’il faudra attendre encore plusieurs semaines avant que le rapport d’investigation du coroner Jean Brochu soit rendu public, la Municipalité a déjà fait savoir qu’elle appliquera les recommandations qui pourraient en découler.

(Photo : Ghyslain Bergeron)

«Est-ce qu’il y a moyen de faire autrement? Il y a des lampadaires dans ce secteur, mais est-ce qu’il en manque? Ce sont les spécialistes qui vont nous dire les bonnes mesures à prendre», indique la mairesse de Saint-Majorique-de-Grantham, Line Fréchette, qui n’émettra aucun autre commentaire le temps que l’enquête se poursuit.

Cette dernière rappelle néanmoins que des mesures ont été mises en place au cours des dernières années afin d’améliorer la sécurité des usagers de la route, notamment dans le secteur de l’école primaire, dont l’ajout de balises, d’arrêts et de dos d’âne. «Je pense qu’il y a beaucoup de sensibilisation et d’éducation encore à faire», mentionne Line Fréchette.

Depuis environ deux ans, la Municipalité étudie la possibilité de réduire la vitesse à 40 kilomètres/heure dans les rues résidentielles. Sur le boulevard Saint-Joseph Ouest, dans la portion où s’est produit l’accident, la vitesse est de 50 kilomètres/heure.

Au cours du week-end, des pancartes faites à la main par des résidents et affichant une vitesse à 30 kilomètres/heure ont été installées. Elles ont été retirées par la Municipalité mardi matin.

Soulignons que l’enquête de la Sûreté du Québec (SQ) suit son cours afin de faire la lumière sur les circonstances de cette tragédie.

Communauté atterrée 
Mardi, au retour du long week-end de l’Action de grâce, des ressources étaient présentes à l’école primaire Saint-Majorique afin de soutenir les élèves qui connaissaient la jeune disparue.

Dans les heures qui ont suivi le drame, la municipalité a mis son drapeau en berne. Dans une publication Facebook, elle a offert ses pensées aux proches.

«Tout le monde est secoué. On est extrêmement triste. C’est toute une communauté qui est atterrée», commente Line Fréchette, qui s’est rendue sur les lieux de l’accident vendredi soir.

La mairesse de Saint-Majorique-de-Grantham rencontrera la famille de la victime cette semaine.

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