ENTREPRISES. Le concept d’espaces de travail locatifs Mon Espace Atelier (MEA) arrive à Drummondville et prévoit l’investissement de 18 millions de dollars, en fonds privés, pour la construction de deux bâtiments sur le boulevard Lemire.
Drummondville est la sixième ville du Québec à accueillir le concept imaginé par André Paiement, président de MEA, en 2015. Il s’agira aussi du neuvième développement de l’entreprise. Prévue en deux phases, la construction de la première doit s’amorcer dès le mois de mars 2022 sur un terrain de 200 000 pieds carrés acquis du Groupe Therrien et comprendra une quarantaine de locaux de 2 400 pieds carrés et moins. Les premiers locataires pourront l’intégrer au mois de décembre de la même année.
«Si Drummondville a été dans la ligne de mire de Mon Espace Atelier, c’est une étude réalisée entre 2015 et 2016 qui a placé Drummondville comme étant l’une des dix villes où s’y installer rapidement», a commenté M. Paiement.
De plus, il est prévu, au moment de construire la deuxième phase, de procéder à l’adaptation des installations selon les besoins qui auront été constatés avec les locataires du premier bâtiment. Les locaux qui y seront proposés le seront sous une formule tout inclus.
Mon Espace Atelier vise une clientèle de jeunes et petites entreprises ainsi que d’accueillir des bureaux satellites de plus grandes organisations. Des entreprises de tout type pourront y évoluer alors que les bâtiments sont certifiés y compris certaines entreprises alimentaires. Déjà environ 10 % des espaces offerts à Drummondville ont trouvé preneurs.
Dynamisme économique
Le projet est dans les cartons de la Ville de Drummondville depuis le début de l’année 2020 environ. Pour le maire de Drummondville, Alain Carrier, la venue de cette entreprise a généré un certain engouement du côté de l’administration municipale et à la Société de développement économique de Drummondville (SDED).
«Pour les jeunes entrepreneurs, c’est un plus quand on sait qu’à la SDED les espaces pour les start-ups sont déjà complets. Ça donne de nouveaux espaces aux jeunes pour se lancer et même ceux déjà existants qui manquent d’espace et qui ont besoin de petits bureaux. C’est sûr que la pandémie a changé beaucoup de choses, mais on regarde ce qu’ils ont fait ailleurs et on voit très bien qu’il y a un dynamisme dans ces espaces-là», a signalé Alain Carrier.
D’ailleurs, un secteur comme celui du boulevard Lemire, au croisement de la rue du Fraisier, représente un emplacement idéal pour M. Paiement contrairement à un quartier industriel. «Nous sommes un hybride entre les zones dites commerciales et les zones industrielles. Puisque nous sommes dans l’industriel léger ou de prestige, les commerces de services et les bureaux satellites, nous ne ferons aucun bruit extérieur, aucune poussière et aucune lumière extérieure malgré nos activités dites industrielles. Tout se fait à l’intérieur», a indiqué M. Paiement.
MEA est déjà bien établi dans la grande région de Montréal, mais souhaite maintenant poursuivre son expansion ailleurs dans la province. André Paiement affirme ouvertement qu’il souhaite implanter son concept dans une trentaine de villes d’environ 75 000 habitants et plus au Québec.
La location des locaux est en cours, mais le bureau de location ouvrira ses portes le 1er novembre prochain. Les 10 % de locaux déjà réservés ont été attribués à des organisations qui viennent de l’extérieur de la région drummondvilloise, surtout concentrées aux environs de Montréal.
