TRIBUNE LIBRE. Drummondville a le vent dans les voiles. Son école de pilotage s’envole vers Gatineau. La ville sœur d’Ottawa reçoit une aide financière de 4,7 M$ pour son aménagement. On dit adieu à un pôle mondial de formation de pilotes d’avion. Sans compter la perte d’un bassin d’étudiants étrangers, une relève de qualité en cette décennie de pénurie de main-d’œuvre.
Pendant ce temps, la ville se livre à une vaste opération de resurfaçage des rues. Décidément, les taches noires ne manquent pas au calendrier municipal.
Le bulletin de Drummondville nous informe du processus allégé pour l’émission des permis. Son promoteur a à cœur la relance économique et «je crois sincèrement être la personne toute désignée pour y faire face» lit-on.
Paradoxalement, les citoyens attendent depuis belle lurette le déblocage du projet Fortissimo. Qu’attend-on pour sortir notre municipalité de la grande noirceur?
Non seulement faudra-t-il avoir un conseil municipal le plus féminin de l’histoire, mais souhaitons que cette représentation commence au premier rang.
Michel Lemay, citoyen désabusé (Drummondville)
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