Nathalie Clermont garde la tête haute

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Par Marilyne Demers
Nathalie Clermont garde la tête haute
Nathalie Clermont, entourée de son conjoint François Bellemare, un de ses deux fils Vincent Bellemare ainsi que son frère André Clermont. (Photo : Ghyslain Bergeron)

ÉLECTIONS FÉDÉRALES. Malgré la défaite, la candidate du Parti conservateur du Canada (PCC) dans la circonscription de Drummond, Nathalie Clermont, se dit fière de la campagne qu’elle a menée.

«Je suis très heureuse d’avoir été ici à Drummondville. J’ai adoré le travail sur le terrain. J’ai eu une très belle réception et de beaux échanges avec la population. J’aurais aimé pouvoir prendre soin de la population», a-t-elle mentionné, peu de temps après que le bloquiste Martin Champoux ait été réélu.

Nathalie Clermont était réunie pour l’occasion au restaurant le Vieux St-Charles avec quelques bénévoles et des membres de sa famille, dont ses parents, son conjoint et son fils cadet. Sereine, elle a eu les yeux rivés sur les écrans où étaient dévoilés les résultats au compte-goutte.

«J’aurais voulu un gouvernement conservateur majoritaire. C’est une déception pour moi de voir qu’on a beaucoup de travail à faire pour se faire reconnaître pour ce qu’on est réellement. J’aurais tellement aimé être élue, mais c’est la population qui choisit», a-t-elle ajouté, se réjouissant néanmoins pour les candidats conservateurs élus, notamment au Québec.

Au moment d’écrire ces lignes, la candidate conservatrice avait récolté 18 % des votes, la plaçant au troisième rang, tout juste après le libéral Mustapha Berri. «Je m’attendais à ce que ce soit plus serré entre M. Champoux et moi. Le reste, c’est de l’étonnement pour moi», s’est-elle exprimé, félicitant du même souffle le candidat gagnant.

L’implantation d’un «hub» à Drummondville, le doublement de l’autoroute 55, la relance des emplois et le branchement à internet haute vitesse figuraient parmi ses engagements principaux au cours de la campagne électorale.

Nathalie Clermont en était à sa deuxième campagne électorale. En 2019, elle a été battue par la bloquiste Andréanne Larouche dans la circonscription de Shefford. La femme de 52 ans estime qu’il est encore trop tôt pour savoir si elle se représentera sur la scène fédérale.

«J’ai à cœur le Parti conservateur. J’aimerais qu’il soit mieux reconnu et être capable de le défendre encore mieux, mais on verra pour le futur», a-t-elle indiqué.

Rappelons qu’aux élections fédérales de 2019, le Parti conservateur du Canada avait terminé en troisième position. La candidate Jessica Ebacher avait subi une défaite en récoltant 16,7 % du suffrage.

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