Le Village québécois d’antan se transforme en plateau de tournage

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Par Emmanuelle LeBlond
Le Village québécois d’antan se transforme en plateau de tournage
Quelques jours de tournage se sont déroulés au Village québécois d'antan. (Photo: gracieuseté) (Photo : Ghyslain Bergeron)

CINÉMA. Caméras et projecteurs sont apparus sur le site du Village québécois d’antan (VQA) dans le cadre du tournage de La Cordonnière, un long métrage historique, adapté du roman de Pauline Gill.

«C’est une histoire qui se passe entre 1862 et 1908. Il fallait trouver un endroit où on pouvait recréer l’époque avec des bâtiments crédibles. Le VQA a préservé tout ce patrimoine. Les maisons fonctionnent très bien pour ce que nous avons à raconter», mentionne Valérie d’Auteuil, coproductrice avec André Rouleau.

Différents endroits ont été utilisés pour le long métrage. Une maison au centre du village a été choisie pour être la demeure principale. Le moulin à scie s’est transformé en magasin général. Le bâtiment adjacent, qui était autrefois la menuiserie, est maintenant un entrepôt. L’église et l’étable sont aussi des lieux qui ont été exploités.

Plusieurs bâtiments ont été utilisés sur le site. (Photo Ghyslain Bergeron)

Le tournage a débuté lundi au VQA, pour une durée de neuf jours. Plusieurs figurants locaux ont pris part au projet, notamment pour les scènes de l’encan et du mariage.

Rappelons que le tournage a été interrompu l’automne dernier en raison de la pandémie de COVID-19. L’équipe s’est réjouie de pouvoir revenir sur le plateau, en bénéficiant de règles sanitaires assouplies. «C’est l’histoire d’un triangle amoureux. C’est un film où les rapprochements sont nécessaires. L’année dernière, les règles ne permettaient pas du tout de tourner ce genre de film. Aujourd’hui, on est vraiment choyé avec l’état de la situation sanitaire», soutient Mme d’Auteuil.

Pour sa part, Claude Tessier, le directeur de l’authenticité du VQA, était sur les lieux pour s’assurer du bon déroulement du tournage. Ce dernier voit le projet d’un bon œil. «Si on a l’occasion et le temps, ça nous fait plaisir de louer nos espaces. Ça fait connaître Drummondville et ça fait connaître le village. C’est un plus pour tout le monde», soutient-il, en précisant que les longs métrages Pieds nus dans l’aube et Aurore ont été réalisés sur le site.

Les autres scènes du film seront tournées à Saint-Jean-sur-Richelieu (L’Acadie) et Montréal.

À propos de La Cordonnière

La Cordonnière est le huitième long métrage de fiction de François Bouvier (Paul à Québec, La Bolduc), avec le scénario de Sylvain Guy (Louis Cyr). Le film se présente comme un mélodrame qui suivra le parcours amoureux de Victoire Du Sault, première cordonnière au Québec et fondatrice de la cordonnerie à l’origine de la fortune des Dufresne

Rose-Marie Perreault tient le rôle-titre, avec à ses côtés Pierre-Yves Cardinal, Nicolas Fontaine, Élise Guilbault, Jeff Boudreault, Anick Lemay, Henri Picard, Frédéric Millaire-Zouvi, Antoine Pilon, Martin Larocque, Marcel Sabourin et Gabriel Sabourin, entre autres.

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