L’art du maniement d’armes anciennes

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Par Ghyslain Bergeron
L’art du maniement d’armes anciennes
L’Académie Scrimicie enseigne le combat d’armes médiévales en toute sécurité. (Photo : Académie Scrimicie)

SPORT. Il y a huit ans, l’Académie Scrimicie voyait le jour. Une académie où l’apprentissage des combats avec des armes anciennes est enseigné différemment. Considéré comme le premier art martial québécois, les adeptes forment une communauté unie autour du même intérêt commun.

C’est au début des années 1990 que Gabriel Mailhot a fondé les bases de la Scrimicie (en référence à l’escrime), style qu’il a développé et perfectionné au fil des années pour en faire un art martial efficace et fonctionnel dans le domaine du maniement d’armes anciennes. Basé sur de l’expérience de terrain et des apprentissages, il a transmis la passion et les acquis à Alexandre Ménard qui, lui-même avide de connaissances et de partage, en fait profiter à certains de ses amis proches avec qui il a établi officieusement ses premiers cours d’escrime.

Alexandre Ménard. (Photo : Académie Scrimicie)

«Je suis un passionné des arts martiaux et des trucs du genre «dungeon». Il y a une dizaine d’années, j’ai été exposé aux épées médiévales et j’ai été fasciné par les chorégraphies et l’aspect spectacle de la chose. Mais les combats m’attiraient aussi. De fil en aiguille, j’ai acquis les connaissances de cet art et je me propose aujourd’hui de transmettre mon savoir», a fait savoir M. Ménard.

Ce sport stratégique est accessible aux gens de 14 ans et plus. L’entraînement se fait de façon sécuritaire et fonctionne toujours en progression. «Les armes sont légères. Ça n’a rien à voir avec ce que l’on peut voir dans les films! Il n’y a rien de tranchant et le port du casque complet est obligatoire. Quand la base est acquise, on peut ajouter les boucliers. On offre les équipements aux débutants, mais par la suite les membres peuvent acheter leurs épées et protections personnelles», a ajouté M. Ménard.

Initialement, l’Académie Scrimicie œuvrait seulement à Québec, mais la popularité du sport a forcé les dirigeants à ouvrir d’autres académies en province. «Nous sommes rendus à 11 centres de formation. Drummondville en fait partie et la formation se donne par période de 15 semaines. Il y a un volet participatif, mais les plus assoiffés peuvent participer à des compétitions. Justement, il y a cinq ans lors de notre première compétition, nous avons raflé l’or dans toutes les catégories où un de nos élèves était inscrit. Ça veut dire que notre méthode d’enseignement fonctionne», a précisé Alexandre Ménard.

Il est possible de s’adonner à ce sport différent les mercredis soir, à 19 h, au Centre communautaire Drummondville-Sud situé au 1550, rue Saint-Aimé. Pour d’autres informations, il faut appeler le 418 907-7351.

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