AFFAIRES. La communauté drummondvilloise vient de perdre l’un de ses grands bâtisseurs. En effet, le 3 septembre dernier, Jacques Laferté est décédé à l’aube de ses 90 ans.
Intronisé au Temple de la renommée des affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) en 2003, Jacques Laferté a fait carrière dans le domaine de la vente de matériaux de construction.
En 2003, la CCID a tenu à lui rendre un hommage particulier en lui décernant le Prix George-Haggerty. Ce prix est attribué à une personne titulaire du titre de Bâtisseur qui s’est brillamment illustrée tout au long de sa carrière dans le domaine économique de la région ou au sein de sphères d’activités ayant des retombées de nature économique. Ce prix met aussi en relief les réussites exemplaires d’une personne et sa capacité d’accomplir de grandes choses.
Ayant œuvré dans le domaine des affaires, Jacques Laferté a certes fait figure d’exemple et son action et l’ensemble de son œuvre sont synonymes de dépassement.
C’est en 1960 que Jacques Laferté a lancé, en compagnie de deux partenaires d’affaires, le commerce de grande renommée Laferté du boulevard Lemire. Sous sa gouverne, l’entreprise a connu une fulgurante progression et a demandé des agrandissements réguliers. Dans les années 1970 et 1980, toujours dans le but de desservir une plus vaste clientèle et de se positionner sur l’échiquier provincial, Jacques Laferté a fait l’acquisition de commerces spécialisés dans les matériaux de construction à Saint-Hyacinthe, en plus de construire, à Drummondville, une usine de fermes de toit.
Homme d’affaires reconnu pour sa courtoisie hors du commun et pour son grand professionnalisme, M. Laferté a cédé les rênes de l’entreprise familiale à son fils Louis-Jacques en 1997, s’offrant à l’époque une retraite bien méritée.
M. Laferté laisse dans le deuil son épouse Mabel Perreault, ses filles Marie-Chantal (Alain Carrier), Nathalie (Jean Arpin) et Guylaine et son fils Louis-Jacques (Marie-Josée Roy), ses petits-enfants et de nombreux parents et amis.
