Usine de traitement d’eau : la Ville trouve une «oreille attentive» au provincial

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Par Cynthia Martel
Usine de traitement d’eau : la Ville trouve une «oreille attentive» au provincial
Maquette de la future usine de traitement d'eau potable. (Photo : Gracieuseté)

MUNICIPAL. La Ville de Drummondville devrait avoir, d’ici la fin de la semaine, des précisions du gouvernement provincial par rapport à sa demande de révision de subventions pour son projet d’usine de traitement d’eau potable (UTE), lequel a subi une hausse de coûts de construction provoquant un trou financier de 28 M$.

À la suite de questionnements d’un citoyen sur le dossier, mardi soir, à l’occasion de la séance ordinaire du conseil municipal, le maire de Drummondville Alain Carrier a fait savoir que la Ville est en contact étroit avec ses différents partenaires afin d’obtenir, notamment, de nouvelles subventions via le programme Fonds pour l’infrastructure municipale d’eau (FIMEAU).

«Je pensais avoir des discussions vendredi dernier, mais la ministre responsable n’était pas disponible, finalement. J’ai parlé avec (André) Lamontagne et (Sébastien) Schneeberger et ils m’ont dit que le dossier chemine et qu’on devrait avoir des nouvelles ce jeudi ou vendredi, du moins, des précisions (…) Du côté du fédéral, c’est difficile de leur parler, car on est en période électorale», a indiqué le maire Carrier, soulignant bénéficié d’une «oreille attentive» de la part du provincial.

Rappelons que la Ville doit composer avec un bond de près de 30 % du coût du projet, celui-ci passant d’une estimation de 80 M $ à 108 M $.

Par ailleurs, le même citoyen s’expliquait mal pourquoi le projet a été annoncé en juillet dernier alors que la Ville était au fait d’une hausse des coûts. Le maire Carrier lui a répondu ceci : «Ce n’est pas parce qu’on veut se disculper les membres du conseil et la direction en vous disant cela, mais vous savez, les sous qui sont annoncés par les paliers gouvernementaux, ce n’est pas nous qui gérons la date et le moment, c’est eux, donc nous, nous avons tout simplement été présents (…) Tous savaient que ça coûterait plus cher, donc je m’étais dit qu’ils (gouvernements) s’ajusteraient en fonction des prix», a-t-il expliqué, comprenant la déception du citoyen.

Lors de cette même soirée, le conseil municipal a adopté une résolution permettant d’ajuster le règlement d’emprunt pour financer les travaux de la nouvelle usine.

«Nous nous battons pour garder le coût des travaux sous contrôle malgré le fort impact de la pandémie sur les prix de construction. Nous sommes donc proactifs en ajustant le règlement d’emprunt pour minimiser les éventuels délais de mise en œuvre du projet, mais cela n’empêche pas que nous sommes aussi actifs auprès des autres paliers de gouvernement et de nos partenaires pour élaborer un montage financier qui minimisera l’impact pécuniaire pour nos citoyens», a souligné le premier magistrat.

Enfin, les élus ont entériné une résolution visant à remplacer l’une des pompes de l’usine actuelle. Des travaux de l’ordre de 105 699 $.

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