«L’histoire s’écrit au présent» – Geneviève Béliveau

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Par Ghyslain Bergeron
«L’histoire s’écrit au présent» – Geneviève Béliveau
Geneviève Béliveau, dg de la Société d’histoire de Drummond, montre un exemple de document qui peut être inséré dans la capsule temporelle. (Photo : Ghyslain Bergeron)

HISTOIRE. La Société d’histoire de Drummond (SHD), dans le cadre de l’Entente de développement culturel de la Ville de Drummondville et du ministère de la Culture et des Communications du Québec, lance Collecte de mémoires, un projet qui fera passer 100 Drummondvillois à l’histoire.

Inspiré par la période historique que nous vivons actuellement, ce projet a pour but de mettre à l’abri du temps le quotidien de 100 Drummondvillois d’âges et d’horizons variés. Durant le processus entourant la création de la capsule temporelle, les participants devront recueillir entre 100 et 500 documents divers, tels que des photos de familles, des lettres, des factures, des curriculums vitae, des revues, etc. Un journal intime de 1998, des photos de 2005 ou encore un talon de paie de 2020 peuvent devenir des incontournables de l’histoire de Drummondville dans 60 ans.

Geneviève Béliveau montre les boîtes dans lesquelles les documents seront archivés. (Photo Ghyslain Bergeron)

«Il y a un engouement autour du projet. Les gens de Drummondville s’impliquent dans ce genre d’initiative et ils se l’approprient. C’est aujourd’hui que ça se passe. Une circulaire d’un marché d’alimentation pourrait devenir le seul exemplaire à exister dans 60 ans, alors c’est pour ça que l’on dit souvent que l’histoire s’écrit au présent», a expliqué Geneviève Béliveau, directrice générale de la SHD.

Grâce au programme Plus forts ensemble, c’est une somme de 4000 $ qui a été investie dans ce projet par la Caisse Desjardins de Drummondville. Le financement permettra la conservation de 100 capsules temporelles et huit boîtes remplies de documents portant sur divers secteurs d’activités de Drummondville.

«On a ciblé des domaines tels que la santé, l’éducation, les médias, l’économie, le patrimoine et la culture. Tous les documents seront conservés dans les pochettes «pH neutre». De cette façon, on s’assure que les documents ne seront pas contaminés avec le temps. Chaque boîte demeure avec son propre écosystème. Le coffre sera scellé sous vide, alors il faudra le détruire pour accéder aux documents!», a ajouté Mme Béliveau.
Les citoyens peuvent s’inscrire afin de participer au projet jusqu’au 1er octobre prochain. «Les gens seront accompagnés tout au long de la préparation de leur capsule temporelle. Par la suite, sur une période de six semaines, ils seront invités à apporter des documents que nous allons archiver et ils vont aussi compléter leur «to do list». On va réaliser la mise en boîte au début du mois de décembre 2021 pour la sceller jusqu’en 2081… Le tout sera bien en sécurité du temps et des intempéries dans les locaux de la SHD», a précisé la directrice générale.

Geneviève Béliveau, à l’avant, entourée des invités lors du point de presse à la Société d’histoire de Drummond. (Photo Ghyslain Bergeron)

Si vous souhaitez participer au projet Collecte de mémoires, il suffit de remplir le formulaire d’inscription disponible en ligne au www.histoiredrummond.com avant le 1er octobre 2021.

Quelques chiffres

  • 100 capsules temporelles citoyennes
  • 8 capsules temporelles diversifiées
  • Un coffre de 50 » (L) x 27,5 » (P) x 36,5 » (H)
  • 100 à 500 documents divers par capsule
  • 60 ans de conservation
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