Une aide financière gouvernementale pour la SDED

Rédaction
Une aide financière gouvernementale pour la SDED
Le directeur général de la SDED, Martin Dupont. (Photo Ghyslain Bergeron)

IMMIGRATION. La Société de développement économique de Drummondville (SDED) reçoit une aide financière d’un montant de 800 000 $ afin d’aider à l’attraction et la rétention d’étudiants internationaux francophones dans les régions du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

Cette aide financière est accordée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et sa ministre Nadine Girault. Ainsi, le gouvernement souhaite travailler de concert avec les acteurs clés possédant une expertise reconnue dans le domaine du recrutement international afin de positionner le Québec comme destination d’études et d’immigration sur la scène internationale et inciter les meilleurs talents à s’y établir, tel que mentionné dans un communiqué de presse.

«Avec cette entente, le gouvernement du Québec affirme son leadership dans la recherche de solutions pour assurer la vitalité économique du Québec et répondre aux besoins de main-d’œuvre à moyen terme des entreprises. Les étudiants internationaux apportent une expertise diversifiée à leurs milieux de travail et un vent de fraîcheur dans leurs communautés. Ils sont, par la suite, d’excellents candidats à l’immigration puisqu’ils ont déjà bien commencé leur intégration. Nous sommes reconnaissants de pouvoir nous appuyer sur des partenaires comme la Société de développement économique de Drummondville pour atteindre nos objectifs», a commenté Nadine Girault.

En collaboration avec les établissements d’enseignement reconnus, la SDED fera la promotion des études de niveau universitaire, collégial et professionnel au Centre-du-Québec et en Mauricie pour des programmes de formation liés aux besoins importants du marché du travail. En misant sur ces territoires, le gouvernement du Québec et la SDED contribueront à régionaliser davantage l’immigration dans l’ensemble du Québec. De plus, afin de contribuer à la vitalité du caractère francophone du Québec, seuls les programmes de formation en français seront promus.

Martin Dupont, directeur général de la SDED, a, de son côté, fait part de la fierté qu’a sa société à «collaborer à nouveau avec le MIFI pour recruter des talents internationaux. L’impact économique des activités d’attraction et de rétention d’étudiantes et d’étudiants qui seront déployées à l’étranger bénéficiera, à terme, à l’ensemble de la région, voire du Québec», a-t-il complété.

Contrer la rareté de main-d’œuvre

Dans un contexte démographique où les besoins en main-d’œuvre sont considérables et tendront à croître au cours des prochaines années, le gouvernement déploie des stratégies afin de pallier les effets négatifs de la pénurie de main-d’œuvre. Les étudiants internationaux diplômés du Québec contribuent à la vitalité économique des régions, étant des personnes candidates prisées par les entreprises à la recherche de personnel compétent.

«Face au phénomène grandissant de rareté de main-d’œuvre, le Québec ne saurait se passer de l’apport important des étudiants internationaux et des personnes immigrantes. Nous nous donnons ainsi les moyens de favoriser la vitalité économique et la richesse sociale et culturelle de notre région, tant au sein de nos établissements d’enseignement qu’au sein de nos entreprises et de nos collectivités», a exprimé André Lamontagne, ministre responsable des régions du Centre-du-Québec et de la Chaudière-Appalaches et député de Johnson.

En créant des pôles d’immigration hors de la région métropolitaine de Montréal, un plus grand nombre d’entreprises pourront, si elles n’ont pu le faire avec une main-d’œuvre locale, pourvoir les postes vacants par des travailleuses et des travailleurs internationaux. En joignant le marché du travail, les étudiantes et les étudiants internationaux consolident leur intégration à la société québécoise et augmentent leur admissibilité à l’un des programmes d’immigration permanente. (LPS)

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