Le camping des Voltigeurs se met à jour

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Par Louis-Philippe Samson
Le camping des Voltigeurs se met à jour
Plusieurs nouveaux espaces de type prêt-à-camper ont été construits en 2020 sur le camping qui occupe une superficie d’environ un kilomètre carré. (Photo Ghyslain Bergeron)

MAGAZINE. Situé au cœur de Drummondville, en bordure de la rivière Saint-François, le camping des Voltigeurs veut redevenir une destination de choix pour ceux qui désirent visiter la région ou encore simplement s’initier au camping en famille.

Dès son entrée en poste en avril 2020, le mandat du directeur général Alexandre Brousseau et de la nouvelle équipe de gestion était clair : amener de nouvelles idées à l’établissement.

«Il y a de l’amour à donner à des bâtiments qui datent des années 1970. On s’est longtemps contenté de ce qui était en place. Il manquait de vision ici. Avec l’équipe de gestion en place, ça prendra le temps qu’il faudra, mais on veut s’en aller ailleurs», annonce M. Brousseau.

Alexandre Brousseau, qui cumule les fonctions de directeur général du camping des Voltigeurs et du Parc national de la Yamaska, est en poste à Drummondville depuis avril 2020. (Photo Ghyslain Bergeron)

Ainsi, le camping des Voltigeurs est le premier de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) à adopter un accès entièrement autonome. En effet, les visiteurs n’ont plus à se présenter au bâtiment d’accueil pour s’enregistrer. En réservant, ils reçoivent par courriel un code d’accès qui leur permet d’ouvrir la barrière de l’entrée lors de leur séjour. «C’est un cheminement qui n’existe pas vraiment encore à la SÉPAQ. C’est un genre de projet pilote. Les gens viennent ici en vacances, on ne veut pas qu’ils attendent jusqu’à une heure pour entrer sur le site lors des périodes de pointe. Ce n’est plus l’expérience qu’on veut offrir en 2021», ajoute celui qui est aussi directeur du Parc national de la Yamaska.

L’objectif derrière cette initiative était d’accélérer l’accès au site, ce qui a été confirmé depuis l’implantation de cette mesure. «L’idée, c’est de rendre le camping réellement autonome. La démarche a été entreprise cette année et, jusqu’à maintenant, ça va super bien. J’estime à cinq personnes sur 100 qui viennent nous voir parce qu’ils ont un peu de difficulté avec le système. L’année prochaine, on va essayer que tout se fasse sur le site web en termes de communication client. C’est d’amener la clientèle à être plus autonome qui peut représenter le plus grand défi», propose Alexandre Brousseau, qui est à l’emploi de la SÉPAQ depuis une dizaine d’années.

La pandémie aura permis à la SÉPAQ de faire preuve d’opportunisme et d’accélérer le développement de projets qui n’auraient probablement pas vu le jour avant plusieurs années. «La pandémie a été difficile pour tout le monde, la SÉPAQ incluse. Nous avons saisi l’opportunité d’attirer des Québécois ici pour leur montrer qu’il y a plein de choses à faire au Centre-du-Québec. Les idées d’automatisation et d’achat de droits en ligne ne seraient pas arrivées en 2020 et 2021 s’il n’y avait pas eu de pandémie. Ça a accéléré à la vitesse grand V la recherche de solutions pour accommoder la clientèle dans le respect des mesures imposées», dit celui qui dirige le camping drummondvillois.

Vague de changements

De nombreux projets ont été réalisés en vue de la saison 2021. Les terrains de la zone 4 ont été remis à neuf selon les normes de la SÉPAQ au courant de la dernière année et on y a aménagé des espaces de type prêt-à-camper. La piscine du site a aussi eu droit à une cure de rajeunissement en pensant d’abord aux enfants. L’ensemble de ces travaux a nécessité des investissements avoisinant les 700 000 dollars. Il est aussi prévu d’améliorer l’aire de jeu pour les enfants et de construire un espace de pique-nique à côté, lors d’une prochaine phase.

La réfection de la piscine a été l’un des projets les plus importants réalisés cette dernière année. (Photo Ghyslain Bergeron)

De plus, en rendant l’accès au camping autonome, le magasin a été relocalisé au centre du camping pour être plus accessible aux visiteurs. «Le bâtiment était désaffecté. Il a été renippé à l’intérieur pour accueillir la boutique, le centre de location de vélos et le dépanneur. L’objectif serait d’en faire une aire de vie et y construire une terrasse», prévoit le directeur général.

Plusieurs projets sont encore dans les cartons du directeur alors que d’autres zones de camping seront rénovées. D’ailleurs, il est prévu de construire un espace qui donnera accès à la rivière.

«Il est encore trop tôt pour dire ce que sera exactement le projet encore. Il pourrait s’agir d’un belvédère ou d’une descente avec des quais autoportants. L’idée est de donner un accès à la rivière que ce soit pour la pêche ou pour contempler la vue et prendre des photos. C’est quelque chose qui est demandé depuis longtemps par la clientèle du camping. On a le souhait que ce projet voit le jour pour l’été prochain», espère Alexandre Brousseau.

Chose certaine, le camping des Voltigeurs est appelé à changer énormément et à se rajeunir au cours des prochaines années.

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