Le chef du Bloc québécois fait un arrêt à Drummondville

Photo de Emmanuelle LeBlond
Par Emmanuelle LeBlond
Le chef du Bloc québécois fait un arrêt à Drummondville
Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, ainsi que le candidat dans Richmond-Arthabaska, Diego Scalzo, et le député de Drummond Martin Champoux.

POLITIQUE. Dans le cadre de la tournée estivale du Bloc québécois, Yves-François Blanchet a fait un arrêt au Marché public de Drummondville, samedi en avant-midi, en compagnie du député de Drummond Martin Champoux.

Le cœur était à la rigolade, lors de l’arrivée du chef du Bloc québécois. Ce dernier garde toujours un bon souvenir du Marché public de Drummondville. «Je ne déjeune pas beaucoup quand je viens ici parce que je sais que je vais me bourrer la face, soutient-il, en rigolant. J’adore cet endroit. Il est emblématique pour moi. Dans mes campagnes électorales, à l’époque où j’étais à Drummondville, c’était un endroit que je fréquentais beaucoup.»

Yves-François Blanchet rappelle l’importance d’encourager les producteurs locaux. «Ce que j’aime, c’est que tous les gens de la région viennent ici. On parle à des gens qui ont des sensibilités qui ressemblent aux nôtres, soit de soutenir l’agriculture locale et de soutenir la consommation locale dans un environnement festif et léger.»

Depuis les dernières années, le chef du Bloc québécois a constaté que les citoyens ont le souci d’encourager les entreprises de la région. «Il y a une volonté de manger local et de soutenir notre propre économie. L’apport québécois de la consommation agricole au Québec était en baisse depuis de nombreuses années et c’est quelque chose qu’il faut réussir à contenir pour consommer davantage nos propres produits et ça passe énormément par les marchés publics.»

La main-d’œuvre

Drummondville sait se démarquer par sa fibre entrepreneuriale, ce qui représente un atout dans un contexte de relance économique, reconnaît Martin Champoux.  Aux yeux du député, la main-d’œuvre représente un enjeu important qui peut freiner le développement des entreprises d’ici, dans tous les domaines confondus.

«Normalement, les étudiants se cherchent un job d’été et les restaurateurs n’ont pas de difficulté à trouver de la main-d’œuvre. C’étaient des emplois prisés parce que c’est formateur et c’est de la discipline de travail. Les restaurateurs sont rendus à couper dans les heures d’ouverture à cause du manque de main-d’œuvre. On doit absolument agir très rapidement pour corriger cette situation-là.»

Selon Martin Champoux, la solution se trouve dans «l’incitatif à l’emploi». «S’il y a des besoins pour des programmes d’aide, c’est correct, mais il faut les adapter pour faire en sorte que les gens aient davantage intérêt à retourner sur le marché du travail qu’à rester chez eux.»

Par la même occasion, le Drummondvillois désire faciliter les démarches pour les employeurs pour l’embauche des travailleurs étrangers. «C’est tellement lent que c’est décourageant et ça coûte une fortune aux entreprises.»

Ce dernier rappelle qu’il est toujours à la rencontre des citoyens pendant l’été, pour prendre le pouls sur le terrain. «C’est l’été. On a le temps et on peut aller se promener. C’est le moment de jaser avec les gens.»

Lors de la visite du Marché public, le candidat dans Richmond-Arthabaska, Diego Scalzo, était également présent pour appuyer ses collègues. La tournée drummondvilloise se poursuivait en après-midi à la microbrasserie BockAle.

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