TRIBUNE LIBRE. On croirait Drummondville aux commandes du Ever Given, mais sur les berges de la rivière Saint-François. Enchevêtrée dans ses dossiers litigieux, la gestion politique kafkaïenne de la ville mérite justification à répétition.
Le directeur de cabinet du maire devra faire une entrée en scène de plus en plus fréquente. Il mettra à profit sa formation en droit.
Les batailles juridiques se multiplient. Si ce n’est celle de l’évacuation des déchets, ajoutons maintenant celle de l’expropriation.
Voilà que l’on dévoile le gargantuesque projet immobilier des Pères Montfortains. Un nouveau combat légal pointe-t-il à l’horizon ? Saura-t-il gagner la faveur populaire ?
Il y a tout de même des sujets d’apaisement. La musique produite par l’école de pilotage ne provoque plus l’ire de ses proches résidents.
Un vénérable conseiller de la ville me priait de ne pas me faire de souci à la suite de « Une mauvaise intuition», texte paru dans L’Express de février. Le quartier et aire de vie conçus par l’équipe de Pierre Thibault, ayant franchi tous les préalables, connaitra une suite imminente, me dit-il…
Le grand timonier se réjouit du don provincial de 900,000$ pour la relance économique du centre-ville. Quelles seront les nouvelles friandises proposées en vue de sa renaissance ?
Drummondville possède un site d’exception. Les coûts relatifs à sa conception et préparation ont d’ores et déjà été décaissés. Les consultations publiques ont été menées de main de maître. Le processus d’approbation est complété. Le meilleur véhicule, à n’en point douter, pour revigorer le centre-ville. Une arme efficace pour combattre l’étalement urbain, ce mal chronique.
Ainsi, avec un peu de clairvoyance, le navire peut s’extirper de son enlisement. Inutile de chercher une nouvelle pomme de discorde. L’équipage possède le dossier de la relance : Fortissimo. Que cessent les excuses et les délais. L’heure est à la mise en route de ce joyau immobilier en devenir.
Michel Lemay, Drummondville
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