Le Centre collégial d’expertise en gérontologie dirigera une recherche sur la violence au sein des couples âgés

Le Centre collégial d’expertise en gérontologie dirigera une recherche sur la violence au sein des couples âgés
(Photo : Gracieuseté)

GÉRONTOLOGIE. Le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville dirigera une recherche-action visant à prévenir et contrer la violence au sein des couples âgés vivant à domicile en période de confinement, par une meilleure compréhension de ces situations, ainsi que la réalisation, la diffusion et l’évaluation de capsules vidéo de sensibilisation.

Cette recherche peut se réaliser grâce à une subvention de 174 963 $ du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC).

Des partenaires comme le Living Lab en innovation ouverte (LLio) du Cégep de Rivière-du-Loup, SOS Violence conjugale, la Maison d’hébergement Simonne-Monet-Chartrand, l’Équipe de Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles (RAIV), ainsi que l’Institut et Haute École de la Santé La Source HES-SO (La Source) uniront leurs forces pour réaliser ce projet.

«Par les connaissances et les capsules vidéo qui seront produites, cette recherche-action contribuera à prévenir et à contrer la violence au sein des couples âgés vivant à domicile en période de confinement, mais aussi de post-confinement. Elle favorisera une meilleure connaissance et reconnaissance de cette violence pouvant survenir au sein de couples âgés. Elle pourra sensibiliser davantage les personnes qui subissent de la violence conjugale, leurs partenaires (agresseurs) et l’entourage à agir dans de telles situations, et à faire appel aux organismes en violence conjugale. Par conséquent, cette recherche-action concourra à la santé, au bien-être, à la qualité de vie et à la sécurité des personnes aînées québécoises», indique Marie-Ève Bédard, Ph. D., chercheure et conseillère pédagogique à la recherche (chercheure responsable du projet de recherche-action).

«La pandémie, le confinement puis le déconfinement ont beaucoup affecté les victimes de violence conjugale, notamment en provoquant une escalade de la violence dans plusieurs situations. La pandémie et le confinement ont aussi particulièrement affecté les personnes aînées. Ces personnes se trouvent donc à l’intersection de ces deux réalités et il est donc d’autant plus important de faire plus pour mieux les rejoindre. Cette initiative permettra à SOS violence conjugale d’offrir ses services et de mieux rejoindre cette population particulièrement vulnérable suite à la pandémie», souligne Claudine Thibaudeau, responsable du soutien clinique à SOS violence conjugale.

Partager cet article