Le Québec est une nation française

Le Québec est une nation française
Le député de Drummond, Martin Champoux. (Photo : d'archives gracieuseté - Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services)

POLITIQUE. À l’instar de son parti qui a présenté hier une motion à la Chambre des communes stipulant que le Québec est une nation française, le député de Drummond, Martin Champoux souligne que le Québec doit pouvoir œuvrer dans la langue de son choix.

L’immense majorité de la Chambre des communes a voté en faveur de cette motion présentée par la chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet : «Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive pour modifier leurs constitutions respectives; et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans sa constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation, que le français est la seule langue officielle du Québec et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise». Seuls deux élus s’y sont opposés.

Martin Champoux salue le vote de la part de tous les partis fédéraux confirmant la légitimité de la démarche d’affirmation entreprise par le Québec dans le cadre de l’étude de son projet de loi 96. «Le Québec n’avait évidemment pas besoin de l’aval du Parlement canadien pour former une nation francophone et pour le proclamer. Mais l’Assemblée nationale du Québec a aujourd’hui davantage les coudées franches pour mettre en place des lois qui correspondent aux choix démocratiques de la nation québécoise et à ses consensus. Le fédéral, de son côté, devra en toute logique s’abstenir de contester, participer à une contestation ou remettre en question les choix légitimes de la nation québécoise et de son Assemblée nationale», déclare-t-il.

Un vote historique

«Hier, la Chambre des communes a pris acte par un vote historique que le Québec inscrira dans la Constitution que les Québécois forment une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Ce constat des élus fédéraux devra désormais dicter les décisions du gouvernement canadien, qui devra respecter le droit légitime du Québec d’être maître d’œuvre de ses politiques nationales, entre autres, en matière linguistique et dans ses choix de société», a déclaré le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet. (LT)

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