MAGAZINE. Une des joies d’être membre d’une société d’horticulture est de découvrir de nouvelles plantes. Certaines sont un défi à cultiver tandis que d’autres sont des plus faciles, alors pourquoi s’en passer? C’est le cas de la pimprenelle, communément appelée sanguisorba, par les producteurs. Une plante à découvrir!
La pimprenelle est une plante vivace, ce qui signifie qu’elle repousse à partir du sol chaque printemps. Elle porte de belles fleurs sans pétale. Celles-ci se présentent sous la forme d’épis poilus appelés étamines et elles sont de couleurs blanches, roses ou rouges, selon la variété. Elles sont très faciles à cultiver.
Les jeunes feuilles vertes finement découpées de la variété «minor» ou «petite pimprenelle» sont comestibles et ont un délicieux goût de concombre. Je l’essaie d’ailleurs en semis cette année et je vais sûrement la partager avec les membres. J’en utilise actuellement quatre variétés dans mon jardin. L’espèce indigène sanguisorba canadensis est coiffée de fleurs blanches et on la retrouve régulièrement en bordure des routes de campagne. Ses feuilles sont aussi comestibles, mais après cuisson.
La plus courante en culture est la sanguisorbe du Japon (S. obtusa) avec sa floraison rose bonbon pendante. Une belle compacte qui s’utilise bien en bordure de vos plates-bandes au soleil ou à la mi-ombre. Si vous la plantez trop à l’ombre, ses tiges vont courir après le soleil et elle produira moins de fleurs. Savez-vous que vous pouvez facilement la déplacer? Cela se fait facilement au printemps ou en automne.
Elle fleurit vers les mois de juillet et août et elle préfère les sols ordinaires, humides et bien drainés. Une variété toute menue, la «Little Angel» est maintenant disponible dans les centres de jardin. Elle est toute jolie avec son feuillage bordé de blanc et ses petites fleurs roses et bourgognes. Les horticulteurs en herbe pourront même l’utiliser pour fabriquer un pré fleuri au milieu de leur pelouse!
Article rédigé par Isabelle Morin, vice-présidente de la Société d’horticulture et d’écologie de Drummondville.
(Référence : La bible des vivaces Tome 1 de Larry Hodgson, collection Le jardinier paresseux, éditions Broquet.)
