La santé mentale au cœur du premier album du groupe Basterds

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Par Emmanuelle LeBlond
La santé mentale au cœur du premier album du groupe Basterds
La pochette de l'album. (Photo : gracieuseté)

MUSIQUE. Le groupe de musique Basterds a fait officiellement son entrée dans l’univers de la musique en présentant au public leur premier album, A Place to Call Hell, abordant des thèmes liés à la santé mentale comme l’anxiété et la dépression.

Ce premier album, regroupant un total de dix chansons, est le fruit d’un long cheminement. «En 2016, on a sorti un premier démo pour pouvoir faire des spectacles. Pour développer notre style et se développer en tant qu’artiste, on a sorti un EP, un mini album. On voulait gagner de l’expérience en spectacle. On a fait plusieurs coins du Québec et l’Ontario», raconte Kevin Bergeron, guitariste et compositeur.

Quand la pandémie est arrivée, la formation musicale s’apprêtait à partir en tournée, mais tous les spectacles ont été annulés un à un. «C’est là qu’on a décidé de se concentrer sur la création de notre premier album officiel», soutient-il.

La maison de disque montréalaise Hell For Breakfast s’est greffée au projet, à leur grand bonheur. «Notre producteur Maxime Lacroix a pris beaucoup de temps et a mis beaucoup d’efforts pour nous aider, autant musicalement que pour les paroles. Il est le guitariste de Blind Witness, un groupe de musique important au Québec et à l’international dans les années 2000 à 2010. Pour moi, son point de vue et sa façon de travailler sont extrêmement importants», exprime Kevin Bergeron, avec sincérité.

Travailler en équipe

Après un an et demi de travail avec toute l’équipe, Kevin Bergeron est fier de présenter le premier album du groupe. Le Drummondvillois a retiré plusieurs apprentissages de son expérience. «J’ai appris à être patient. J’aime ça quand c’est bien fait, mais j’ai hâte que les autres puissent l’entendre. Je suis tout le temps excité de présenter mon travail. Avec l’album, le processus a été de composer tranquillement, étape par étape. Ça a été plus long, mais le résultat est là.»

Kevin Bergeron avoue avoir été en dehors de sa zone de confort. «Quand on est arrivé en studio, l’album n’était pas composé au complet. Il y avait seulement quelques bribes et quelques idées. On avait une ligne directrice, mais on n’avait pas tout l’album de composé. On a essayé des choses. C’était un mini laboratoire», soutient celui qui s’est laissé porter par ce rythme différent.

La santé mentale est une thématique qui revient dans plusieurs compositions. «Il y a une chose que je considère extrêmement importante, c’est la santé mentale. Je pense qu’avec tout ce qu’il s’est passé dans la dernière année et demie, ça avait du sens d’aller dans cette direction-là. Les termes récurrents sont l’anxiété, la dépression, la relation qu’on a avec les autres autour de nous et les relations toxiques.»

Selon Kevin Bergeron, le style de musique métal se prête bien à ces sujets. «La vie n’est pas tout le temps rose. Si ça peut aider certaines personnes qui éprouvent certaines difficultés avec eux-mêmes, tant mieux», indique-t-il.

Rappelons que la formation musicale est aussi composée du chanteur Jimmy Collins, du guitariste Samuel Laplante et du bassiste Simon-Pierre Bédard.

L’album A Place to Call Hell est disponible sur toutes les plateformes numériques. Dès que les mesures sanitaires le permettront, Basterds reprendra la route dans le cadre d’une tournée.

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