Plaisir et sourires au Marché des petits entrepreneurs de Drummondville (photos)

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Par Emmanuelle LeBlond
Plaisir et sourires au Marché des petits entrepreneurs de Drummondville (photos)
Plusieurs visiteurs ont découvert avec plaisir les produits des jeunes entrepreneurs. (Photo : Emmanuelle LeBlond)

JEUNESSE. Un total de seize entreprises, de la région et d’ailleurs, ont participé au Marché des petits entrepreneurs de Drummondville, aux Promenades Drummondville, samedi. Les jeunes participants se sont prêtés au jeu avec plaisir, en exposant fièrement leurs produits.

«Ça fait huit ans que la grande journée des petits entrepreneurs existe. C’est un événement qui se tient partout à travers le Québec. À Drummondville, on a décidé de mettre sur pied notre propre marché pour accueillir les jeunes de la région. Ce sont des jeunes de 5 à 17 ans qui veulent avoir leur petite entreprise, le temps d’une journée», explique Maude Côté, organisatrice du marché et conseillère en entrepreneuriat au Carrefour jeunesse-emploi Drummond.

(Photo: Emmanuelle LeBlond)

Si l’événement avait été annulé l’année dernière, toute l’équipe se réjouit d’avoir pu se reprendre ce samedi. Chacun des entrepreneurs a eu la chance d’être accompagné. «On offre un parcours des entrepreneurs. Ils peuvent faire leur plan d’affaires, brainstormer sur leur idée de produit, les aider à créer leur logo et leur nom d’entreprise. Il y a vraiment des outils qui sont super pour les jeunes», soutient Maude Côté. Sur une base volontaire, les participants pouvaient aussi tenir une boutique en ligne.

Maude Côté met l’accent sur l’importance de cette initiative pour les entrepreneurs en herbe. «Ça les aide vraiment au niveau de leur créativité, leur qualité entrepreneuriale, de leur autonomie et de leur confiance en soi.»

Des créations uniques

Un parcours a spécialement été créé afin de guider les visiteurs à travers le marché. Juliette Maurice, propriétaire de l’entreprise Confection Pirouette, accueillait chacun des visiteurs avec un joli sourire. «J’ai mon entreprise depuis deux mois. Avec la COVID, je n’avais pas vraiment de choses à faire. J’ai décidé de faire des chouchous à la main. J’aime beaucoup coudre à la machine et j’aime acheter des tissus», exprime la jeune fille de dix ans.

Juliette Maurice fabrique tous ses chouchous à la main. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Une multitude de chouchous de toutes les couleurs ont soigneusement été posés sur la table. «Je me suis préparée avant de venir ici. J’ai fait 430 chouchous. Ça m’a pris environ une semaine et demie à faire», témoigne-t-elle.

Sa mère Sarah Leclerc accompagnait sa fille, les yeux brillants. «On vient de Sorel. C’était important de se déplacer à Drummondville pour l’expérience. Je voulais vraiment qu’elle voie les autres  qui se sont trouvés des projets, comme elle. Juliette a déjà rencontré des entrepreneurs avec un autre kiosque qu’elle avait déjà fait. Elle a aimé ce partage-là et cette communauté», soutient-elle.

Le plus beau des cadeaux pour une mère, c’est de voir son enfant épanoui, ajoute-t-elle. «Souvent, on me demande si je suis fière. Je le suis. Je deviens toujours émotive parce que les jeunes ont traversé une période difficile. Juliette s’est rattachée à son projet. Je suis juste contente qu’elle ait du plaisir.»

Une variété de produits

La variété était au rendez-vous. Si la Montréalaise Christa Kaylee Kameni offrait des créations artistiques, la Drummondvilloise Camille Tremblay proposait des bouchées sucrées aux visiteurs. «Je propose du popcorn avec quatre saveurs. J’ai une recette spéciale avec du JELL-O. J’ai préparé les sacs avec ma mère. J’ai collé les collants sur les emballages», prononce la jeune fille de six ans.

Florence Bourgeois est âgée de 10 ans. (Photo: Emmanuelle LeBlond)

Pour sa part, la résidente de Saint-Félix-de-Kingsey, Florence Bourgeois, s’est démarquée en vendant du bois d’allumage et des petits chênes rouges. «Chez nous on a de gros chênes. Les glands tombent et ça en fait pousser d’autres. On en ramasse. J’ai aussi du bois de chêne sec pour faire des feux», présente-t-elle.

«Si je fais tout ça, c’est parce que je fais de l’équitation depuis longtemps et je rêve d’avoir un cheval. Je fais de l’équitation depuis cinq ans», complète-t-elle.

Le marché s’est déroulé de 10h à 15h.

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