MAGAZINE. L’épimède est une plante vivace à floraison printanière qui est appréciée pour sa facilité de culture et la beauté de ses fleurs délicates en forme d’elfes.
Bien qu’elle aime un sol riche en compost, l’épimède pousse aisément dans un sol pauvre et sec comme en bordure d’un arbre. La compétition des racines des arbres et des arbustes à sa proximité ne lui font pas peur. Son feuillage tout léger laisse croire qu’elle est fragile, et bien non, on peut facilement la diviser pour donner des pousses en cadeau. La Société d’horticulture de Drummondville encourage d’ailleurs les dons en organisant chaque année un échange de plantes. En seulement deux heures, on arrive à distribuer autour de 1200 plantes! Cette activité est particulièrement appréciée par les membres, car on y découvre de nouvelles plantes à peu de frais.
Puisqu’il s’agit d’une vivace, l’épimède croît à partir du sol chaque année. Elle donne un bel effet à l’ombre ou à la mi-ombre dans une plate-bande de type sous-bois ou un espace au style oriental puisqu’elle est basse et compacte. Les amateurs pourront donc s’en servir comme d’un couvre-sol d’environ 12 pouces de haut pour mettre en valeur une statue de Bouddha, une pagode ou un dragon.
L’épimède fleurit durant les mois de mai et juin, soit au moment où il y a peu de fleurs au jardin. Sa floraison est longue et forme un nuage de petites fleurs des plus attrayants. La variété la plus courante est l’épimède Rubrum avec ses fleurs roses et son beau feuillage qui se colore de rouge au printemps et en automne. Son seul petit désagrément est de porter ses fleurs sous le feuillage. Heureusement, il existe des variétés améliorées et de différentes couleurs comme le Lilafee qui se présente en jaune, blanc ou violet ou le Amber Queen qui illumine l’environnement avec des fleurs orange, presque rouges.
Point intéressant, cette belle plante rustique est ignorée des cerfs. Enfin, lors de votre achat, il est préférable de choisir un plant qui pousse dans un pot de 6 pouces ou plus, car il préfère un bon espace pour donner le meilleur de lui-même.
Cet article a été écrit avec la collaboration d’Isabelle Morin, vice-présidente de la Société d’écologie et d’horticulture de Drummondville
