Le CCEG travaillera à l’adaptation de l’application MedOClock

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Par Emmanuelle LeBlond
Le CCEG travaillera à l’adaptation de l’application MedOClock
L'entreprise MedOClock a approché le Centre collégial d’expertise en gérontologie pour améliorer leur application. (Photo : gracieuseté)

RECHERCHE. Grâce à une subvention de 200 000 $ du Programme d’aide à la recherche et au transfert du ministère de l’Économie et de l’Innovation, le Centre collégial d’expertise en gérontologie (CCEG) du Cégep de Drummondville travaillera à l’adaptation de l’application mobile MedOClock, dans le but de soutenir les aînés, les proches aidants et leur réseau.

L’application a été développée par une entreprise montréalaise, en répondant au besoin de la propriétaire Julie Magnan. En étant elle-même proche aidante, cette dernière avait besoin d’un outil pour avoir entre autres les informations médicales de son père à portée de main, explique Nathalie Mercier, directrice du CCEG.

«L’application est disponible sur les cellulaires pour permettre de mieux savoir les particularités de l’aîné. Ça peut être par rapport aux médicaments, mais il peut avoir d’autres informations. Par exemple, il peut être écrit que la personne aime avoir une petite serviette d’eau chaude avant son rasage. C’est une application qui est intéressante parce qu’elle permet d’accompagner la personne qui est en perte d’autonomie, de façon beaucoup plus adéquate», explique Mme Mercier.

L’entreprise montréalaise a d’ailleurs approché le CCEG afin d’améliorer l’application, en tirant profit de son expertise en gérontologie. Les chercheurs Carmen Lemelin, Julie Castonguay, Marie-Ève Bédard et Matey Mandza participeront au projet ces deux prochaines années.

Pour ce faire, l’équipe suivra une marche à suivre précise. «Notre travail est de bien identifier et de mieux comprendre les besoins en soutien à domicile des aînés. C’est la première étape qu’on a à faire. On veut comprendre aussi les besoins des proches aidants et du réseau de soutien qui tourne autour de la personne aînée», soutient Mme Mercier.

«Après ça, il va falloir identifier les défis reliés à l’application. C’est l’adhérence de la technologie qu’il va falloir aller chercher, tout en identifiant les freins et les leviers. Quand on développe une technologie, il faut s’assurer que ceux qui vont l’utiliser l’utilisent comme il faut et avec aisance», complète-t-elle.

Des partenaires comme le Centre Évasion, le Regroupement des aidantes et des aidants naturels de Montréal (RAANM), la MRC de la Haute Côte-Nord, la Coopérative de solidarité d’aide à domicile, la Maison Gilles Carle Longue Rive pourront utiliser l’application afin d’en faire bénéficier leurs usagers et employés. Ainsi, ils feront partie intégrante de la recherche.

L’application sera adaptée et bonifiée en fonction des réponses obtenues. Ultimement, plusieurs organismes et entreprises de la province pourront également bénéficier de cette application renouvelée découlant de ce projet.

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