Michael Carcone s’accroche à son rêve

Michael Carcone s’accroche à son rêve
Michael Carcone. (Photo : Roadrunners de Tucson)

HOCKEY. Cinq ans après son passage dans l’organisation des Voltigeurs, Michael Carcone continue de s’accrocher à son rêve.

Âgé de 25 ans, Carcone vient de compléter sa cinquième saison dans la Ligue américaine de hockey. Prêté aux Roadrunners de Tucson, le rapide attaquant ontarien a récolté 25 points, dont 15 buts, en 35 parties.

«J’ai commencé la saison lentement avant que les choses se mettent en place. Des joueurs ont été rappelés et d’autres ont été blessés. J’ai obtenu des opportunités de me faire valoir et j’ai développé des affinités avec certains joueurs. Plus ça allait, plus j’étais confortable avec le système de jeu de l’équipe», a expliqué Carcone.

Michael Carcone. (Photo : Roadrunners de Tucson)

N’ayant pu faire mieux qu’une fiche de 13-20-3-0 en saison régulière, les Roadrunners ont terminé au dernier rang du classement dans la division Pacifique. Lors du mini-tournoi éliminatoire servant à couronner un champion de division, le club-école des Coyotes de l’Arizona a dû s’avouer vaincu 2-1 face au Barracuda de San Jose (15-15-4-2).

«La veille du match, j’étais malade. J’ai joué, mais n’étais pas au sommet de ma forme pour aider mon équipe», a raconté Carcone.

«Les gars ont élevé leur jeu d’un cran, a-t-il ajouté. On a livré une solide performance, mais on a commis quelques erreurs coûteuses. Il faut donner le crédit à nos adversaires. Ils méritaient cette victoire. C’était un match très serré, mais c’est ça le hockey!»

Ayant évolué dans la conférence de l’Est pendant quatre ans, Carcone se retrouvait dans l’Ouest pour la première fois de sa carrière.

«Ce sont des divisions très différentes. Dans l’Est, le jeu est plus offensif. Il y a beaucoup de buts qui se marquent. Dans l’Ouest, le jeu est plus structuré et plus physique. C’est un style complètement différent. Je suis content d’avoir vécu ça et surtout d’avoir réussi à me démarquer dans ce contexte», a affirmé l’ailier droit de 5 pieds, 9 pouces et 176 livres.

De bons souvenirs

Ayant disputé deux saisons avec les Voltigeurs, entre 2014 et 2016, Michael Carcone demeure le même joueur qu’il était à l’époque. À l’âge de 19 ans, une campagne de 47 buts et 89 points en 66 matchs lui avait ouvert les portes du hockey professionnel.

«J’ai encore la même vitesse et la même intensité qu’à l’époque. Je suis le type de joueur qui crée de l’offensive et qui marque des buts, mais en même temps, je n’ai pas peur d’utiliser mon corps et d’aller dans les endroits où ça fait mal», a exprimé Carcone.

Après avoir évolué dans les filiales des Canucks de Vancouver, des Maple Leafs de Toronto et des Sénateurs d’Ottawa, Carcone a été échangé aux Predators de Nashville l’an dernier. Celui qui deviendra agent libre avec restriction cet été rêve-t-il toujours d’atteindre la Ligue nationale de hockey (LNH)?

Michael Carcone a évolué avec les Voltigeurs pendant deux saisons, entre 2014 et 2016. (Photo d’archives, Ghyslain Bergereron)

«Absolument! Tant que tu es sur un contrat de la LNH, tu peux garder cet espoir vivant. J’espère toujours obtenir une chance dans la LNH», a répondu celui qui n’a jamais été repêché, ni dans les rangs juniors, ni chez les professionnels.

Pour atteindre cet objectif, Carcone est conscient qu’il doit continuer de polir certains aspects de son jeu.

«Pour atteindre la LNH, ça prend de la constance. Chaque soir, on doit pouvoir compter sur toi. Même quand tu joues moins bien, tu dois essayer de garder les choses simples. Parfois, j’ai de la difficulté à garder mon jeu simple. Je dois encore travailler là-dessus», a-t-il expliqué.

Malgré les difficultés des Voltigeurs à l’époque, Carcone ne conserve que de bons souvenirs de son séjour à Drummondville.

«Je me souviens avoir eu beaucoup de plaisir. C’était vraiment un bon groupe de gars. C’était tellement plaisant de jouer avec Alex Barré-Boulet», a-t-il évoqué en faisant référence au duo électrisant qu’il formait avec celui qui évolue aujourd’hui avec le Lightning de Tampa Bay.

Le jeune anglophone natif d’Ajax, près de Toronto, n’a également rien oublié de sa vie en famille de pension. Il demeure d’ailleurs toujours en contact avec les Drummondvillois Gisèle Denoncourt et Daniel Nadeau.

«Ils m’ont accueilli et ils ont pris soin de moi comme si j’étais leur fils. Ce sont des gens fantastiques. Ils ont fait une différence pour moi», a conclu celui qui est aujourd’hui père de deux enfants.

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