Les Trois Accords au cinéma

Photo de Cynthia Martel
Par Cynthia Martel
Les Trois Accords au cinéma
Dans ce film musical, le groupe livre une performance immersive unique devant un écran géant incurvé de 50 pieds avec lequel il ne fait qu’un. (Photo : Gracieuseté Frédérique Ménard-Aubin)

MUSIQUE. L’univers coloré et éclaté des Trois Accords se transporte sur grand écran. Le quatuor rock drummondvillois lancera demain dans 46 salles de cinéma son film-spectacle Live dans le plaisir.

Dans ce film musical d’une durée de 75 minutes, le groupe livre une performance immersive unique devant un écran géant incurvé de 50 pieds avec lequel il ne fait qu’un. Une aventure musicale durant laquelle la formation transporte ses plus grands succès dans l’univers de son plus récent album Beaucoup de plaisir. Dix-huit chansons soigneusement choisies pour le bonheur des fans.

«C’est comme un concert des Trois Accords, mais qui est enregistré comme une session studio. On fait beaucoup de tounes du dernier album Beaucoup de plaisir. L’idée, c’est de recréer, si on veut, l’univers et l’esprit en arrière de cet album dans une enceinte qui est celle du studio MELS, où on avait la liberté de projeter les images qu’on voulait en haute définition. C’est assez immersif et au cinéma, je pense que ça va être vraiment cool. Il y a aussi des tounes connues du band qu’on aime. On les a vraiment retravaillées pour les amener dans cet univers-là, comme si on les avait enregistrées l’an passé en même temps que l’album», explique le batteur Charles Dubreuil.

Gus Van Go signe la réalisation musicale et le mixage. Celui-ci est derrière la réalisation des albums des Trois Accords depuis Dans mon corps.

«Ç’a été intéressant de revisiter les chansons avant l’album Dans mon corps à travers l’œil de Gus Van Go, qui ne les connaît pas vraiment», souligne Charles Dubreuil.

Tout au long des chansons, des images tantôt farfelues tantôt d’une grande beauté sont projetées sur l’écran incurvé de 50 pieds. Celles-ci croisent des images VHS documentaires et des messages vocaux aux incidences loufoques.

«Toutes les chansons sont filmées super cinématographiques. Par contre, durant toute la session, il y a quelqu’un qui filmait tout ce qui se passait ailleurs, toute la technique et l’arrière-scène, avec une caméra VHS. On a intégré entre les chansons ces bouts, donc ça donne le feeling que c’est un documentaire, mais sans l’être vraiment. Et pour les extraits sonores, ce sont des idées que nous avons transmises au réalisateur Louis-Philippe Eno sur comment on voyait le film», précise-t-il.

(Photo gracieuseté Frédérique Ménard-Aubin)

Live dans le plaisir a été tourné en une seule journée.

«On a eu une super belle collaboration avec les gens du studio et entre Louis-Phillipe (Eno) et Gus (Van Go). C’était vraiment cool, pour vrai!» exprime Charles Dubreuil visiblement fier du résultat.

L’idée de départ de ce projet est née d’une volonté des membres du groupe d’archiver en quelque sorte leur œuvre.

«On n’a pas beaucoup d’archivage et on avait ce grand désir-là. Aussi, c’était dans l’idée de montrer Les Trois Accords en 2021 : comment ils jouent, leur vibe artistique, qu’est-ce qu’ils font, etc.».

Si ce projet a été tourné durant la pandémie, Charles Dubreuil indique qu’il a toutefois été pensé bien avant la crise sanitaire.

«Ce n’est pas un projet pandémique, mais la pandémie a tout de même favorisé deux choses : nous laisser le temps de le faire en studio plutôt que live devant le public et de le présenter au cinéma. Normalement, on ne pourrait pas se battre contre des mégaproductions. Si on n’était pas dans une crise sanitaire, on n’aurait pas eu cette fenêtre-là d’opportunités. Je ne suis pas certain qu’on aurait eu accès à 46 salles de cinéma», fait-il savoir.

Live dans le plaisir prendra l’affiche dès demain aux cinémas Capitol et RGFM de Drummondville.

(Photo gracieuseté Frédérique Ménard-Aubin)
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