Daniel Pelletier et Jean Charest veulent se faire réélire

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Par Marilyne Demers
Daniel Pelletier et Jean Charest veulent se faire réélire
Les conseillers municipaux Daniel Pelletier et Jean Charest donnent leur appui au maire Alain Carrier en vue des élections municipales de novembre 2021. (Photo : Ghyslain Bergeron)

POLITIQUE. Les conseillers municipaux Daniel Pelletier et Jean Charest, qui ont déjà confirmé leurs intentions en vue des élections municipales du 7 novembre prochain, se sont officiellement lancés dans la course aux côtés du maire de Drummondville, Alain Carrier.

Le conseiller municipal du district 11, Daniel Pelletier, a été le premier à prendre la parole, énumérant certaines réalisations accomplies au cours des huit dernières années. Il note entre autres l’aménagement de la descente de bateau, la traverse en ponton entre l’aéroport et le parc Kounak, le couloir de sécurité longeant la rivière Saint-François et l’ajout d’un nouveau parc pour enfants au Domaine aux quatre vents.

Si la présence de l’école de pilotage Sélect Aviation dans son district a soulevé la grogne chez des citoyens en raison du bruit, Daniel Pelletier a fait savoir que Transport Canada a été interpelé pour resserrer la règlementation régissant le transport aérien dans le secteur.

Daniel Pelleter souhaite se faire réélire pour un troisième et dernier mandat dans le district 11. (Photo Ghyslain Bergeron)

Daniel Pelletier souhaite mener à terme divers projets dans le district où il réside depuis 33 ans. Le Pavillon Lessard du Centre communautaire de loisirs Claude-Nault, situé sur la rue Lessard, manque de places aux dires du conseiller municipal. Il s’engage à mener à terme le projet d’un nouveau centre communautaire qui est sur la planche à dessin. Le nouveau bâtiment pourrait voir le jour dans le secteur Boisbriand, de même qu’une patinoire réfrigérée.

Parmi les autres projets qu’il veut réaliser, il mentionne l’ajout d’une nouvelle caserne de pompiers disponible 24/7 dans son district, possiblement près du Chemin de l’Aéroport. «Présentement, à minuit, il n’y a plus de pompiers. Depuis le début de la pandémie, certains dorment là, mais ce n’est pas aménagé pour ça. De plus, le secteur grossit vite donc il ne faut pas attendre que ce soit problématique avant de prévoir une autre caserne», explique-t-il.

S’il obtient un troisième mandat, Daniel Pelletier travaillera sur la possibilité de prolonger l’aqueduc au-delà de la rue Charbonnière, de refaire les rues Brouillette et Clair ainsi que d’élargir et paver le boulevard Allard depuis le chemin de l’aéroport jusqu’à la route Caya en y intégrant une piste cyclable. Il s’engage aussi à faire installer les services nécessaires pour permettre aux propriétaires de roulottes de vidanger leurs installations, en plus de réglementer le nettoyage des embarcations préalablement à leur mise à l’eau.

Pour réaliser ses engagements, Daniel Pelletier a choisi de faire campagne aux côtés du maire Alain Carrier, qu’il connaît depuis une trentaine d’années. «J’appuie la candidature de M. Alain Carrier comme maire. C’est une personne intègre, authentique, visionnaire, développeur et bon gestionnaire. C’est ça que ça nous prend. Il est voué à sa famille aussi et ça me rejoint énormément dans mes valeurs», fait valoir l’homme d’affaires.

Par ailleurs, le conseiller municipal a critiqué certains membres du conseil municipal, leur reprochant d’avoir augmenté de 5 M$ le budget réservé à la réfection des rues pour 2021 au lieu de 10 M$ comme le proposait le maire Carrier. Il estime qu’il s’agit «d’un stratagème» et que la majorité des élus ayant voté contre cette proposition voulait utiliser le montant de 5 M$ pour réaliser une deuxième salle de spectacle au centre-ville.

Jean Charest
Le conseiller municipal du district 2, Jean Charest, demande aux électeurs de lui permettre de réaliser un deuxième mandat, lui qui dresse un bilan positif des quatre dernières années.

«Lorsque je me suis lancé en politique municipale en 2017, j’ai fait le tour de tous les citoyens. Il y a dans le quartier 1689 portes, je m’en rappelle encore. Les gens m’ont dit que nos routes manquent d’amour. Vous savez que maintenant, le Chemin du golf a été refait, la rue Robert-Bernard a été refaite et la rue Saint-Amant. Cette année, on enclenche les rues des Pins, Saint-Philippe et Saint-Georges pour un investissement de 8,6 M$, ce qui n’est pas négligeable», mentionne-t-il.

Jean Charest sollicite un deuxième mandat dans le district 2. (Photo Ghyslain Bergeron)

Dans son district situé près du centre-ville et bordé par la rivière Saint-François, il souligne également le réaménagement du parc et de la piscine Frigon ainsi que le parc Jacques-Parizeau. Il mentionne avoir contribué à l’installation de l’éclairage urbain dans le secteur La Coulée, dont la première phrase est prévue prochainement. «À partir de cette année, on enclenche un processus sur trois ans. On investit un montant de 600 000 $ pour des lampadaires de rue», précise-t-il.

Jean Charest siège sur différents comités de la Ville, dont le comité exécutif, le comité de gestion des infrastructures et du territoire et le chantier sur l’élaboration d’une politique d’habitation. Il fait aussi partie de divers conseils d’administration, notamment de la Société de développement économique de Drummondville, du Village québécois d’antan et du Musée de la photographie Desjardins.

Par ces comités, il dit s’être impliqué dans plusieurs dossiers d’importance à Drummondville, dont la planification de la construction de la nouvelle usine de traitement d’eau potable, la promenade Rivia et le dossier du site d’enfouissement de Saint-Nicéphore.

S’il est réélu, Jean Charest s’engage notamment à développer le parc industriel Saint-Charles, à redynamiser le centre-ville, à soutenir les organismes locaux et à se positionner sur l’utilisation des pesticides. Parmi ses chevaux de bataille, il entend s’assurer de maintenir un taux de taxes compétitif à Drummondville.

Le conseiller municipal du district 2 a choisi de faire équipe avec Alain Carrier. «On a appris à se connaître. Je pense qu’on a des atomes crochus en termes d’honnêteté, de respect, d’écoute de nos citoyens. D’autre part, lors de certaines de ses interventions, on reconnaît son expérience. On a réalisé une économie de presque 1,2 M$ juste en allant en appel d’offres en janvier plutôt que de le faire au mois de mars. C’est cette expérience-là qu’il possède qui nous va nous faire grandir comme ville et qui va nous permettre de réaliser des projets», soutient Jean Charest.

«Équipe de travail»

Alain Carrier a confirmé il y a deux semaines qu’il sera dans la course à la mairie en novembre prochain. Carole Léger et André Béliveau ont annoncé, à ses côtés, qu’ils tenteront de se faire élire respectivement dans le district 4 et le district 1. Les deux futurs candidats étaient d’ailleurs présents lors de la conférence de presse mardi pour appuyer les candidatures de Daniel Pelletier et Jean Charest.

À ce jour, Alain Carrier a présenté quatre candidats qui se joindront à lui lors de la campagne électorale. Il s’agit d’André Béliveau, Daniel Pelletier, Jean Charest et Carole Léger. (Photo Ghyslain Bergeron)

Rappelons que le maire de Drummondville veut présenter des candidats dans chacun des 12 districts. Il a réitéré qu’il s’agit d’une «équipe de travail», et non d’un parti politique. «Une équipe de travail, ce sont des personnes qui veulent travailler dans le sens de faire avancer la ville et qui ont des idées qui se ressemblent, mais chacun est libre de voter où il veut voter», assure-t-il.

Alain Carrier a rappelé les enjeux qui seront au cœur de son programme électoral, dont le développement économique, le soutien aux organismes communautaires, l’environnement et la redynamisation du centre-ville.

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