ROUTES. Alors qu’une récente étude, menée par l’association canadienne des automobilistes (CAA), confirme que les routes de la province sont celles dans le plus mauvais état au Canada, CAA-Québec invite la population à voter pour les pires routes du Québec encore une fois cette année.
De retour pour une sixième fois, la campagne Les pires routes du Québec recueille à chaque édition des milliers de votes. Le vote se tiendra sur le «piresroutes.com» d’ici le 17 mai prochain, CAA-Québec dévoilera les résultats au début du mois de juin.
«Outre les 1,4 milliard de dollars en dépenses additionnelles que les automobilistes québécois assument annuellement pour leurs véhicules en raison du piètre état des routes, ce sont tous les usagers, automobilistes, cyclistes ou piétons, qui profitent des chaussées en bon état. Au-delà du confort et de la qualité du roulement, c’est la sécurité de tous qui s’améliore avec des routes bien entretenues», a indiqué, depuis un communiqué de presse, Sophie Gagnon, vice-présidente affaires publiques et sécurité routière chez CAA-Québec.
Pour 2021, CAA-Québec a sollicité l’avis d’experts pour approfondir ses connaissances sur les enjeux importants du réseau routier québécois. En plus du ministère des Transports du Québec, les professeurs Alan Carter, responsable du Laboratoire sur les chaussées et matériaux bitumineux de l’École de technologie supérieure (ÉTS), et Guy Doré, professeur titulaire à la Faculté de génie civil de l’Université Laval ont participé à cette discussion.
Les réponses de ces experts aux questions, telles que l’état des routes du Québec est-il réellement pire qu’ailleurs? Pourquoi y a-t-il autant de nids-de-poule au printemps au Québec? Qu’est-ce qui abîme le plus nos routes? Utilise-t-on les bons matériaux pour les construire? seront dévoilées le 26 avril prochain.
La campagne Les pires routes du Québec fonctionne affirme CAA-Québec. «Nous soumettons toujours les résultats aux autorités concernées et une majorité des routes qui ont figuré sur le palmarès des années précédentes ont bénéficié d’investissements à court ou moyen terme», a fait savoir Mme Gagnon.
On donne l’exemple de la traverse de Laval, entre Lac-Beauport et Sainte-Brigitte-de-Laval, près de Québec, qui a souvent figuré dans le palmarès ces dernières années et qui a été entièrement refaite l’automne dernier. (LPS)
